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L’Elysée et le ministère du Travail font un point sur les emplois d’avenir

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« Ils sont déjà plus de 110 000 à être recrutés en emploi d’avenir. Ils viennent de toute la France. Près de la moitié d’entre eux n’avaient aucun diplôme au moment où ils ont signé leur contrat. » Autant d’éléments avancés par le ministère du Travail et de l’Emploi pour se féliciter du « succès » des emplois d’avenir. Ils contribuent ainsi à l’objectif du gouvernement de faire baisser le chômage des jeunes, a déclaré pour sa part le président de la République, le 11 mars, devant une centaine de jeunes bénéficiaires de ce dispositif conviés à l’Elysée. « A la fin de l’année 2013, il y a bien eu 100 000 emplois d’avenir qui ont été créés », a en effet assuré François Hollande, en rappelant que les pouvoirs publics tablent sur un total de 150 000 signatures à la fin de l’année 2014.

Sur les 100 000 jeunes recrutés en emploi d’avenir, à temps plein dans plus de neuf cas sur dix, plus de 80 % ne sont pas titulaires du baccalauréat, indique encore le ministère du Travail et de l’Emploi. Plus de huit recrutements sur dix concernent par ailleurs le secteur non marchand (34 % dans le secteur associatif, 30 % dans les collectivités territoriales et 7,3 % dans les établissements publics). 22 % travaillent dans le secteur médico-social et 3,1 % sont des jeunes travailleurs handicapés.

L’Ile-de-France est largement en tête de ces recrutements, avec 11 735 emplois d’avenir signés fin 2013, devant la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (8567) et le Nord-Pas-de-Calais (7061). Plus de 30 % des jeunes ainsi recrutés résident en zones prioritaires, c’est-à-dire en zones urbaines sensibles (ZUS), en zones de revitalisation rurale (ZRR) et territoires d’outre-mer.

Les moyens alloués par l’Etat au dispositif (30 millions d’euros en 2013) ont enfin « permis aux missions locales de conforter […] l’accompagnement des jeunes » concernés, selon le ministère, avec pour résultat un faible taux de ruptures précoces de contrat (dans les trois premiers mois), de moins de 6 % quand il est de l’ordre de 10 % pour les contrats uniques d’insertion (CUI).

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