La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques dresse, dans une étude qui vient de paraître, un nouveau panorama de la situation des descendants d’immigrés face à l’emploi et au chômage. Le tableau dépeint, qui porte sur l’année 2012, est sans surprise : le taux de chômage de cette population (14 %) est inférieur à celui des immigrés de première génération (17 %) mais reste nettement plus fort que celui des non-immigrés (8,6 %). Ce taux cache toutefois de fortes disparités en fonction de leur origine : 22 % pour ceux originaires d’Afrique, 19 % pour ceux originaires d’autres continents, contre 9 % pour ceux originaires d’Europe, un niveau proche de celui des non-immigrés.
DARES Analyses n° 023 – Mars 2014 – Disponible sur