La délégation sénatoriale à la prospective s’est penchée, depuis 2012, sur la lutte contre la pauvreté et les moyens à mettre en place pour y concourir. Face à l’augmentation du nombre de personnes pauvres (7,8 millions en 2008 et 8,7 millions en 2011), elle estime que notre modèle social doit être repensé bien que celui-ci ait un rôle de « stabilisateur encore performant ». La délégation préconise, par exemple, d’instituer un référent unique pour améliorer, simplifier et humaniser l’accompagnement des personnes. Pour elle, ce pourrait être un professionnel ou un bénévole qui travaille dans un bureau d’aide sociale, à la caisse d’allocations familiales, à Pôle emploi ou encore dans une association. Les sénateurs soutiennent également la promotion de la participation des usagers à l’élaboration des politiques publiques qui les concernent, comme le font notamment le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (voir en dernier lieu ASH n° 2846 du 7-02-14, page 36) ou ATD quart monde.
Comment enrayer le cycle de la pauvreté ? Osons la fraternité ! – Rapport n° 388, 2013-2014, disponible sur