sont dénoncées dans un rapport d’Amnesty International rendu public le 4 février. Il porte principalement sur sept pays de l’Union européenne, où le nombre de personnes transgenres est estimé, selon l’organisation, à 1,5 million. Le document pointe « les violations des droits humains » qu’elles subissent lorsqu’elles souhaitent modifier leur identité au regard de l’état civil. En France, « il n’existe aucun texte de loi spécifique qui permette aux personnes transgenres de changer leur état civil ou leur nom sur les documents officiels. Les tribunaux compétents exigent souvent des personnes […] qu’elles se plient à un diagnostic psychiatrique et à des traitements de santé, parmi lesquels des opérations de réassignation sexuelle entraînant une stérilisation irréversible. » Amnesty souhaite que les Etats mettent en place des procédures « rapides, accessibles et transparentes » autorisant le changement d’état civil sans en passer par des « traitements humiliants et dégradants ».
Côté terrain
En bref – Les discriminations contre les personnes transgenres
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