Dans un avis adopté le 28 janvier (disp. sur www.lecese.fr), le Conseil économique, social et environnemental s’est penché sur le droit à une alimentation de qualité, saine et équilibrée. Afin de rendre ce droit effectif, notamment pour les plus démunis, il préconise de « développer la vente à prix réduits des produits approchant de leur date limite de consommation » ou encore d’« expertiser la possibilité d’une baisse de la TVA sur les produits alimentaires bruts de première nécessité ». Comme le gouvernement l’a acté dans le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale (voir [ASH n° 2794 du 25-01-13, page 39]), le conseil rappelle également qu’il convient de « favoriser l’accès des enfants des familles les plus démunies aux cantines scolaires ». Il suggère enfin de « soutenir l’aide alimentaire en facilitant la coordination entre donateurs et distributeurs de produits, en réexaminant le dispositif de déductions fiscales pour les dons et en confortant le budget européen de l’aide alimentaire ». Cette dernière préconisation figure aussi dans le rapport du professeur Serge Hercberg sur la politique nutritionnelle française de santé publique, remis le même jour à la ministre de la Santé (disponible sur www.ladocumentationfrancaise.fr).
L’épidémiologiste de la nutrition y recommande également de distribuer des « coupons fruits et légumes » aux populations en grande précarité.