Le nouveau secrétaire général du comité interministériel de prévention de la délinquance, Pierre N’Gahane, a adressé aux préfets la traditionnelle circulaire présentant les catégories d’actions pouvant être soutenues par le Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) en 2014. Cette année, les crédits du fonds doivent permettre la mise en œuvre des orientations prioritaires de la stratégie nationale définie en juillet dernier par le gouvernement (1). En baisse de 3 % par rapport à 2013, l’enveloppe globale s’élève à 54,6 millions d’euros, dont 35 millions d’euros pour la prévention et 19 millions pour la vidéosurveillance.
En 2014, résume la circulaire, le FIPD financera « de manière quasi exclusive » des actions correspondant à la mise en œuvre de trois programmes d’actions de la stratégie nationale de prévention de la délinquance :
→ programme d’actions à l’intention des jeunes exposés à la délinquance ;
→ programme d’actions pour améliorer la prévention des violences faites aux femmes, des violences intrafamiliales et l’aide aux victimes ;
→ programme d’actions pour améliorer la tranquillité publique.
Pierre N’Gahane demande aux préfets de financer en priorité des actions de prévention de la délinquance en direction des territoires concernés par une zone de sécurité prioritaire et des quartiers de la politique de la ville. « Ces territoires ont vocation à bénéficier de 75 % des crédits FIPD (hors vidéoprotection) », précise le secrétaire général.
Rappelons que, s’agissant des actions de prévention hors vidéoprotection, les collectivités territoriales, les organismes d’HLM, les opérateurs de transports, ainsi que les établissements publics, peuvent faire appel au FIPD. Les services de l’Etat peuvent également, « à titre tout à fait exceptionnel », en être bénéficiaires « mais sous forme de prestations de services et non de subventions ».