a, à l’approche des élections municipales de mars prochain, sondé (avec IPSOS) 200 élus de communes de plus de 3?500 habitants sur les enjeux du mal-logement. Les résultats, dévoilés le 31 janvier, le jour de la publication du 19e rapport de la fondation (qui consacre un chapitre aux politiques locales de l’habitat), témoignent de la préoccupation des édiles. Plus de la moitié (55 %) estiment que le mal-logement est un « problème important » dans leur commune. Les difficultés de financement (82 %), la complexité de la réglementation (79 %) et l’inefficacité des lois en vigueur (76 %) sont citées comme les premiers freins à l’action, devant l’insuffisance des moyens des communes, la réticence des habitants et le manque de coordination des acteurs. En revanche, seul un tiers des élus estime pouvoir « réellement changer les choses ». 30 % estiment qu’il revient à l’Etat d’organiser la politique de lutte contre le mal-logement et autant que cette responsabilité incombe aux intercommunalités.
Côté terrain
En bref – La Fondation Abbé-Pierre
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