La ministre déléguée chargée des personnes handicapées a lancé, le 5 février, l’expérimentation nationale du relais téléphonique pour les personnes sourdes et malentendantes. Annoncé lors du comité interministériel du 25 septembre dernier, ce dispositif prend la forme d’une plate-forme d’interprètes qui rend accessibles les conversations téléphoniques entre personnes sourdes ou malentendantes et leurs interlocuteurs entendants, via un site Web et une webcam. Financée à hauteur de 2,8 millions d’euros par le ministère, l’expérimentation sera menée auprès de 500 panélistes par la société coopérative Websourd, choisie après un appel d’offres, et sera évaluée par la société Orange consulting. Parallèlement, la députée (PS) des Côtes d’Armor, Corinne Erhel, sera prochainement chargée de définir, en concertation avec les opérateurs de téléphonie, l’Agefiph, le FIPHFP et les associations de défense des personnes handicapées, les conditions du développement et de la généralisation du relais téléphonique à l’issue de l’expérimentation, notamment les financements et les ressources spécialisées nécessaires (interprètes en langue des signes française, codeurs « langage parlé complété » et transcripteurs).
Côté cour
En bref – Relais téléphonique pour personnes sourdes
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