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Les priorités sociales de la Grèce, à la tête de l’Union européenne depuis le 1er janvier

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Après la Lituanie, c’est au tour de la Grèce de présider, du 1er janvier au 30 juin 2014, le Conseil de l’Union européenne (institution qui représente les 28 Etats membres). Le pays, affaibli par la crise économique, n’est pas aidé par le calendrier : il devra en effet boucler les dernières propositions de la Commission européenne « Barroso II ». La Commission doit en effet être renouvelée en novembre 2014, à la suite des élections européennes de mai prochain.

Dans ce contexte, Athènes a choisi de mettre l’accent sur l’efficacité et la limitation des dépenses. Dans le domaine social, elle donnera la priorité au retour à l’emploi. Elle suivra tout particulièrement la mise en œuvre dans les Etats membres de la garantie pour la jeunesse – qui vise à offrir à tous les chômeurs de moins de 25 ans une proposition de stage, de formation ou d’emploi dans les quatre mois suivant la perte de leur emploi ou leur sortie de l’école – et l’utilisation des 6 milliards d’euros accordés à l’« initiative pour l’emploi des jeunes », qui doit permettre de soutenir les régions présentant un taux de chômage de cette catégorie de la population d’au moins 25 %. Elle entend également obtenir un accord entre les Vingt-huit sur la recommandation du Conseil en faveur d’un cadre de qualité pour les stages effectués en dehors des études. La nouvelle présidence poursuivra par ailleurs les travaux sur la directive anti-discrimination, mais laissera de côté le projet de directive relative au congé de maternité en raison des fortes oppositions entre le Parlement européen et le Conseil.

En ce qui concerne l’immigration, la Grèce devra accompagner, avec le soutien de la Commission européenne, la levée des restrictions à la libre circulation des travailleurs roumains et bulgares dès le 1er janvier. Elle devra notamment tempérer les ardeurs du Premier ministre britannique, David Cameron, qui a d’ailleurs annoncé, le 18 décembre dernier, l’adoption en urgence de mesures limitant l’accès des immigrants européens aux allocations de chômage au Royaume-Uni. En juin 2014, les 28 Etats membres devraient également plancher sur de nouvelles lignes directrices sur l’immigration et l’asile pour les prochaines années.

Du côté de la Commission européenne, peu de nouvelles initiatives sont à attendre. Relevons toutefois la présentation d’un paquet « mobilité des travailleurs » et d’un « Acte sur l’accessibilité ». Ce dernier, qui fait actuellement l’objet d’une consultation, devrait comprendre des mesures contraignantes destinées à promouvoir l’instauration et l’harmonisation de normes d’accessibilité.

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