« Mettre au jour les mécanismes expliquant la situation des femmes sur le marché du travail et formuler les recommandations […] devant viser à permettre une augmentation du taux d’activité des femmes, à améliorer la qualité des emplois, à lever les freins au recrutement et à lutter contre les discriminations à l’embauche. » Telle était la mission confiée en mars dernier par la ministre des Droits des femmes au groupe de travail piloté par l’économiste Séverine Lemière. Dans le rapport qu’elle a récemment remis à Najat Vallaud-Belkacem (1), et où elle formule pas moins de 96 préconisations, la présidente de l’association Une femme, un toit constate notamment que « le marché du travail est aujourd’hui marqué par les inégalités entre femmes et hommes et [que] les politiques publiques actuelles ne les corrigent pas ». Pire, nombreuses sont celles qui viennent « reproduire voire alimenter [les] freins » à l’accès des femmes à des emplois de qualité. Et c’est notamment le cas des contrats aidés et du revenu de solidarité active (RSA).
Selon le rapport, en effet, «
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?