« Délivrer en temps réel une information neutre et fiable aux publics concernés par la surdité, en particulier aux parents qui découvrent la surdité de leur enfant et aux personnes qui deviennent sourdes. » Telle est la mission confiée au nouveau dispositif national d’information sur la surdité, a indiqué la ministre déléguée chargée des personnes handicapées dans un communiqué du 16 décembre. Pour mémoire, la création de ce dispositif est prévue par le plan « handicap auditif » 2010-2012 sous la forme d’un centre national d’information sur la surdité (CNIS) devant se substituer aux centres d’information sur la surdité (CIS).
Le dispositif se compose d’un site Internet «
→ le lundi de 14 heures à 20 heures,
→ du mardi au vendredi de 10 heures à 20 heures,
→ le samedi de 10 heures à 13 heures.
La plateforme téléphonique est en outre accessible aux personnes communiquant en langue des signes française le mardi de 15 heures à 19 heures et le vendredi de 9 heures à 12 heures et sera prochainement accessible par tchat écrit. Les conseillers qui prennent en charge les appels sont des professionnels de la documentation. Ils délivrent une information neutre, à caractère général, et ne se substituent pas à des professionnels compétents dans leur domaine (médecins, orthophonistes, assistantes sociales, etc.).
Ce nouveau service est géré par l’association Œuvre Villages d’enfants (OVE), sélectionnée par le ministère à l’issue d’un appel à projets. Un comité de pilotage est chargé de suivre sa mise en œuvre. Il compte parmi ses membres des associations représentatives des personnes sourdes ou malentendantes et de leurs familles, une association de professionnels et l’équipe du CNIS, qui comprend quant à elle des travailleurs sociaux. Un comité d’expertise et un comité rédactionnel, réunissant notamment des médecins, des juristes, des experts du secteur médico-social et des universitaires, ont pour mission de valider les informations mises à disposition des usagers du service.