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Jeunes en errance : la MILDT soutient le développement du travail payé à la journée

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Déployer le dispositif du travail alternatif payé à la journée (TAPAJ), actuellement mis en œuvre par le comité d’étude et d’information sur la drogue et les addictions de Bordeaux, dans d’autres régions. Tel est l’objectif poursuivi par la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) dans le cadre du plan gouvernemental « drogue » 2013-2015 (1).

Inspiré d’un dispositif québécois, TAPAJ est un dispositif d’insertion qui s’adresse à des jeunes en errance, fréquemment polyconsommateurs de substances psychoactives et éloignés des dispositions d’accompagnement et de soins de droit commun, a indiqué la MILDT dans un communiqué du 3 décembre. Il leur permet d’être rémunérés en fin de journée pour une activité professionnelle qui ne nécessite pas de prérequis en termes de qualification ou d’expérience et qui ne les engage pas sur la durée. Via l’insertion professionnelle, ce modèle d’accompagnement favorise la continuité des interventions sanitaires et sociales et s’inscrit dans une démarche de médiation sociale.

La MILDT a mis en place depuis le mois d’octobre un comité de pilotage national destiné à formaliser, évaluer et diffuser ce dispositif d’insertion. Ce comité réunit des services de l’Etat (direction générale de la cohésion sociale, direction générale de la santé, délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle), des fédérations associatives du secteur (Fédération Addiction, Groupe SOS), des acteurs locaux candidats à une expérimentation, des chefs de projets régionaux de la MILDT ainsi que, prochainement, des entreprises publiques et privées partenaires du dispositif (SNCF, Fondation Orange…). Ce comité doit rédiger une charte à laquelle les différents partenaires devront adhérer pour mener des projets TAPAJ (2).

Côté financement, la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie soutient les expérimentations en finançant la communication autour du dispositif par le biais d’une journée d’animation régionale ainsi que son évaluation, soit 55 800 € en 2013. Mais le fonctionnement des TAPAJ repose sur la capacité des porteurs de projets locaux à susciter des partenariats publics et privés pour financer le dispositif, a-t-elle expliqué aux ASH.

Notes

(1) Voir ASH n° 2825 du 20-09-13, p. 5.

(2) La charte fixera notamment les modalités de partenariat avec les entreprises, d’accompagnement et de rémunération des jeunes, ainsi que les critères d’inclusion des jeunes dans le dispositif, la formalisation d’un parcours d’insertion progressif et les modalités d’accompagnement vers les dispositifs de droit commun (chantiers d’insertion, formation…).

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