Comme chaque année, les dernières données épidémiologiques de l’infection VIH-sida ont été rendues publiques par l’Institut de veille sanitaire (InVS) à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre. Ainsi, en 2012, environ 6 400 personnes ont découvert leur séropositivité (après 6 300 en 2010 et 6 100 en 2011), un nombre relativement stable depuis 2007.
Des disparités demeurent néanmoins selon le mode de contamination et l’origine géographique, souligne l’institut. Les hommes homosexuels et les personnes hétérosexuelles nées à l’étranger (dont les 3/4 dans un pays d’Afrique subsaharienne) sont restés, l’an dernier, les deux groupes les plus concernés avec, respectivement, 42 % et 38 % des découvertes de séropositivité. En outre, les hommes homosexuels constituent le seul groupe où le nombre de découvertes de séropositivité est en augmentation depuis 2003 (+ 39 %). Cette augmentation s’accompagne d’une plus grande précocité des diagnostics qui « semble » être le résultat d’un recours au dépistage plus important dans cette population notamment via les tests rapides d’orientation diagnostique, relève enfin l’institut.