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Les ministres européens de l’Education veulent améliorer l’inclusion sociale des jeunes sans emploi ni formation

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Le Conseil de l’Union européenne (UE) s’inquiète du grand nombre de jeunes qui ne travaillent pas et ne suivent ni études ni formation (NEET), estimé à 8 millions dans les 28 Etats membres de l’UE. Réunis à Bruxelles le 25 novembre, les ministres européens de l’Education ont plaidé pour la mise en place d’une approche globale et d’une coopération intersectorielle permettant d’offrir des mesures d’accompagnement personnalisées aux jeunes. Dans leurs conclusions adoptées à l’issue de la réunion (1), ils insistent sur le rôle que peut jouer l’animation socio-éducative mais aussi sur celui de l’ensemble des parties prenantes, y compris les jeunes eux-mêmes et leur famille.

Les ministres adressent plus particulièrement une série de recommandations à la Commission et aux Etats membres. En matière de prévention d’abord, ils préconisent par exemple de « promouvoir l’accès à des services adéquats et abordables, tels que l’éducation et l’accueil de la petite enfance, le logement, les services sociaux et de santé », ainsi qu’à des conseils d’orientation de haute qualité. En matière d’enseignement, de formation et d’apprentissage non formel (2) ensuite, ils recommandent notamment d’élargir l’accès à l’école de la seconde chance et appellent les 28 à mettre en place, au plus tard en 2018, des modalités de validation des apprentissages non formels et informels. Enfin, en matière d’emploi, les ministres de l’Education souhaitent, entre autres, « permettre aux services de l’emploi, conjointement avec les organisations de jeunesse et d’autres partenaires qui soutiennent les jeunes, de fournir à un stade précoce des conseils d’orientation et des plans d’action personnalisés, y compris des dispositifs d’aide sur mesure basés sur le principe d’obligation réciproque ». Ils plaident aussi pour que les acteurs œuvrant en faveur de la jeunesse, les jeunes ainsi que les organisations de la société civile soient associés « à la conception et à la mise en œuvre de politiques adéquates, et notamment [de] la garantie pour la jeunesse [3], en accordant une attention particulière au potentiel de l’animation socio-éducative » afin d’identifier les jeunes sortis de l’école risquant de se retrouver sans emploi ni formation et de « jeter des ponts entre ces derniers et les prestataires de services ».

Notes

(1) Conclusions disp. sur http://goo.gl/Saakvg.

(2) L’apprentissage formel a lieu dans un établissement d’enseignement ou de formation, est structuré en termes d’objectifs, de temps ou de ressources, et débouche sur une validation. L’apprentissage informel s’effectue dans les activités de la vie quotidienne liées au travail, à la famille ou aux loisirs. L’apprentissage non formel, même s’il n’est pas dispensé par un établissement d’enseignement ou de formation, est, comme l’apprentissage formel, structuré en termes d’objectifs, de temps ou de ressources, mais les acquis qui en découlent ne sont pas validés par un diplôme ou un titre.

(3) Sur la « garantie jeunes » expérimentée en France, voir ASH n° 2827 du 4-10-13, p. 40.

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