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« Aujourd’hui, on reconnaît davantage l’importance des liens du quotidien »

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Les débats sur la parenté se focalisent bien souvent sur le lien biologique et la filiation juridique. Il existe pourtant une troisième dimension, celle du quotidien. C’est ce que montre Florence Weber, sociologue et anthropologue, dans un ouvrage où elle propose des pistes pour repenser la parenté.
Les travaux sur la parenté étudient traditionnellement le lien biologique et la filiation juridique. Vous ajoutez une troisième dimension : la parenté quotidienne. Comment la définissez-vous ?

C’est l’ensemble des activités non marchandes réalisées au quotidien entre des individus avec une forte dimension affective, sur la longue durée. Cette dimension n’est pas encadrée par le droit mais est souvent liée, quoique pas nécessairement, à celles du lien biologique et de la filiation juridique. C’est aussi ce que l’on appelle en droit la « possession d’état », qui qualifie juridiquement des éléments ou des relations de fait, qu’il s’agisse de prise en charge domestique ou d’éducation.

Pour quelle raison cette parenté du quotidien est-elle plus visible aujourd’hui ?

Elle n’est pas si nouvelle que cela. Je pe

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