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Transferts sociaux, décrocheurs, récidive… l’INSEE livre son « portrait social » 2013

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La redistribution des richesses (à travers les allocations familiales et de logement, les minima sociaux, l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, la CSG et la CRDS) divise par deux le rapport entre le niveau de vie des 20 % des personnes les plus aisées et celui des 20 % les plus modestes. Tel est l’un des enseignements du « portrait social » que dresse de la France l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques (1). Les plus riches ont un niveau de vie moyen de 55 300 € par an, soit 7,6 fois plus que les 20 % des plus modestes. Après prestations et prélèvements, ce rapport tombe à 4. Ces transferts augmentent d’environ 55 % le niveau de vie moyen des 20 % des personnes les plus modestes et diminuent de 20 % celui des 20 % les plus aisées. Autre constat : les prestations réduisent plus les inégalités de niveau de vie que les prélèvements. Elles contribuent à la réduction des inégalités à hauteur de 63 % alors que les seconds ne le font qu’à hauteur de 37 %.

L’INSEE dresse également le portrait des « décrocheurs » scolaires qui quittent un cursus de l’enseignement secondaire sans obtenir le diplôme finalisant leur formation. Parmi les 800 000 jeunes inscrits en 6e en 1995, près de 25 % ont décroché, parmi lesquels 80 % sont sortis sans diplôme. Ils ont souvent des origines sociales modestes : leurs parents étaient plus souvent ouvriers que les autres élèves, leurs mères peu diplômées et leurs difficultés financières et familiales plus importantes.

L’INSEE présente aussi une approche statistique de la récidive à partir de la délinquance connue et sanctionnée par la justice, soit les condamnés inscrits au casier judiciaire (pour délits et contravention la plus grave). Il relève notamment que la récidive est très fréquente chez les jeunes, voire très jeunes, délinquants. Ainsi six condamnés sur dix en 2004, mineurs au moment des faits, ont récidivé avant 2011. Au final, plus il est jeune, plus le condamné risque de récidiver dans les huit années. Par ailleurs, plus un condamné tarde à récidiver et plus son risque de le faire diminue.

Notes

(1) France, portrait social – Edition 2013 – Disponible en ligne sur www.insee.fr – Commandes possibles sur www.webcommerce.insee.fr.

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