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Les foyers de jeunes travailleurs en pleine mutation

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Face aux difficultés d’accès au logement des jeunes, les foyers de jeunes travailleurs constituent une solution simple et peu coûteuse, proposant, en outre, une approche socio-éducative globale pour favoriser l’autonomie des résidents. En plus de diversifier leur parc de logements et leurs services, ils misent sur la participation de leurs publics et l’inscription dans les territoires.

« Les foyers de jeunes travailleurs [FJT] sont extrêmement mal connus », se désespère Isabelle Garcia. D’ailleurs, depuis qu’elle est directrice d’Habitats Jeunes Le Levain, à Bordeaux, elle ne fait que ça : « Communiquer pour expliquer ce qu’ils sont. » Au premier abord, rien de plus simple : ces établissements accueillent de manière transitoire des jeunes de 16 à 30 ans en mobilité sociale et/ou professionnelle dans des logements aux loyers abordables (largement solvabilisés par l’aide personnalisée au logement [APL]) (1) et facilement accessibles – pas besoin de caution parentale, ni d’être en contrat à durée indéterminée ou employé depuis au moins trois mois !

La difficulté tient à ce que ces structures ne sont pas de simples logements. Bien qu’elles relèvent du ministère du Logement à travers l’agrément « résidence sociale » auquel elles doivent se conformer depuis 1995, elles dépendent surtout, en tant qu’établissements réglementés par le code de l’action sociale et des familles (CASF), du ministère des Affaires sociales via la direction générale de la cohésion sociale (DGCS). Leur mission, définie par une circulaire de 1996, consiste à « favoriser la socialisation des jeunes par l’habitat et par différentes formes d’incitation et d’actions dans les domaines où se forge leur qualification sociale ». Dans cette perspective, l’accompagnement socio-éducatif, qu’il soit individuel ou collectif, est au cœur de leur proposition. « Les FJT se situent à l’interstice de plusieurs secteurs : non seulement le logement et le social mais aussi l’insertion, la santé, la jeunesse…, précise Florian Maillebuau, délégué à l’habitat à l’Union nationale pour l’habitat des jeunes (UNHAJ) (2). Le logement n’est qu’une porte d’entrée qui va permettre de développer un projet global qui concerne aussi l’emploi, la formation, la santé, la mobilité ou tout autre domaine qui peut aider le jeune à s’émanciper et à trouver une place dans la société. » « Il s’agit de mettre en place les conditions d’un cercle vertueux qui permet au jeune d’expérimenter son potentiel et de l’aider à passer, à sa vitesse et selon le degré des difficultés rencontrées, le cap difficile de l’insertion sociale et professionnelle », observe Nadine Dussert, directrice générale de l’UNHAJ.

Cap difficile ? Les chiffres sont désormais bien connus : près d’un quart des jeunes actifs sont demandeurs d’emploi et, lorsqu’ils travaillent, près de la moitié occupent des emplois précaires (contrat à durée déterminée, intérim, contrat aidé). Au final, les moins de 30 ans sont les plus touchés par la pauvreté. Dans ces conditions, l’accès au logement est une gageure. D’autant que le parc privé est hors de prix – les loyers explosent en particulier pour les petits logements situés en centre-ville vers lesquels les jeunes s’orientent en priorité. Quant aux logements sociaux, en nombre insuffisant, ils sont inadaptés à leurs besoins en raison de délais d’accession trop longs. Du fait d’un taux d’effort moyen pour le logement des moins de 25 ans près de trois fois plus important que celui des 45-59 ans, beaucoup de jeunes sont conduits à couper dans leur budget alimentaire ou de santé. Pour les autres, ne disposant ni du revenu suffisant ni des garanties demandées, ils sont tout simplement exclus du parc traditionnel et n’ont d’autre choix que de continuer à vivre chez leurs parents – même lorsqu’ils travaillent.

EXPLOSION DES DEMANDES

Autant dire que l’offre alternative proposée par le réseau Habitats Jeunes (nouveau nom des associations gestionnaires des foyers de jeunes travailleurs) joue un rôle d’amortisseur en répondant à un besoin criant. Dans les villes importantes, où la pénurie de logement est particulièrement marquée, les demandes sont en très forte augmentation. « Depuis 2005, elles ont explosé : nous en recevions 380 par an, aujourd’hui, elles s’élèvent à 2 900 », observe avec inquiétude Isabelle Garcia. En outre, à défaut de trouver d’autres solutions de logement, la durée moyenne des séjours s’allonge. La moitié des jeunes y restent plus de trois mois et 16 % plus de un an – un chiffre qui s’élève à 37 % en Ile-de-France !

A l’inverse, dans certaines zones sinistrées, faute d’activité économique, les séjours en FJT raccourcissent, avec des entrées et sorties plus fréquentes : sans perspectives claires d’emploi, de stage ou de contrat d’alternance, les jeunes accueillis « retournent plus souvent qu’avant chez leurs parents lorsqu’un contrat s’arrête, du fait de l’incertitude du lendemain, de la crainte de ne rien retrouver dans les mois qui viennent », observe Yann Geindreau, directeur de l’association Steredenn qui gère un FJT à Dinan (Côtes-d’Armor). Il constate également la chute de leurs ressources ainsi que des parcours de moins en moins linéaires. Une observation qui vaut aussi pour le reste de la France : « 80 % des jeunes accueillis à l’échelle nationale se situent en dessous du seuil de pauvreté et la part de ceux ayant des ressources très instables ou très faibles s’accroît dans l’ensemble de nos structures. Ils sont de plus en plus nombreux à avoir besoin d’un accompagnement spécifique », confirme Salim Didane, directeur de la prospective et du développement à l’UNHAJ.

L’équilibre économique et social des établissements est dès lors mis à rude épreuve – avec notamment l’augmentation des impayés de loyers. Dans ce contexte, les commissions d’attribution des établissements apprécient les demandes au cas par cas et veillent à garantir la mixité des publics en accueillant à la fois des personnes fragilisées et d’autres dont la situation est plus aisée. « Il existe une tension permanente pour que l’on accepte toujours davantage de publics en difficulté, mais ce n’est pas notre unique vocation », explique Nadine Dussert. « Accueillir une proportion trop importante de jeunes cumulant difficultés économiques, fragilité psychologique, rupture familiale et rupture relationnelle avec les institutions ne serait de toute façon pas viable : la composition de nos équipes, surtout des animateurs, ne le permettrait pas », précise Salim Didane.

Face à la transformation du profil des jeunes pris en charge, le réseau Habitats Jeunes a fait évoluer son volet socio-éducatif. Alors que de nouveaux partenariats sont mis en place (épicerie sociale, université populaire, services sociaux…), la plupart des établissements proposent désormais des services d’aide à l’emploi. Sous une forme classique : orientation des jeunes dans leurs démarches d’insertion professionnelle (en lien avec les missions locales, les agences d’intérim et les entreprises locales), bilans de compétences, ateliers (rédaction de CV, de lettres de motivation, préparation à un entretien d’embauche), voire groupes de parole « jeunes chômeurs ». Mais aussi de façon plus originale : à Bordeaux, Habitats Jeunes Le Levain a mis en place un accompagnement renforcé vers l’emploi à destination des jeunes chômeurs qui souhaitent s’installer en ville pour trouver du travail, mais ne peuvent accéder à un logement. Objectif : « Sortir du cercle vicieux “pas de travail, donc pas de logement” », indique Isabelle Garcia. L’association travaille aussi au développement d’une plateforme numérique pour rapprocher les employeurs locaux et les jeunes.

UNE ÉCOLE DE PROJETS

Certaines structures vont plus loin. Depuis les années 1980, l’association Steredenn a peu à peu diversifié son activité : d’abord centrée sur un FJT, elle gère désormais, pour répondre au besoin d’insertion professionnelle des jeunes (et aujourd’hui d’un public plus large), un centre de formation, des chantiers d’insertion et, depuis une dizaine d’années, l’école de projets Interstices. Cette dernière accompagne des jeunes qui, souhaitant s’installer localement dans le secteur de l’économie sociale et solidaire (agriculture biologique, énergie renouvelable, petite enfance…), ne trouvaient pas le soutien qui leur manquait. « Dorénavant, nous leur proposons de travailler sur l’émergence de leur projet dans un cadre collectif, très en lien avec le territoire, selon une méthode que nous avons labellisée », explique Yann Geindreau, directeur de l’école.

Quant aux FJT des Alpes-Maritimes, ils se sont dotés, en 2007, d’une couveuse d’activités sous la forme d’une association indépendante, Créactive 06, qui permet aux jeunes, après maturation de leur projet au sein des foyers, de tester leur activité en toute sécurité.

Parallèlement, quantité d’actions sont mises en œuvre afin de faciliter la mobilité indispensable pour accéder à l’emploi, en particulier en milieu rural, la plus répandue étant l’accompagnement au passage du permis de conduire. Mais certaines associations proposent des solutions alternatives – par exemple, un service de location sociale de mobylettes. La santé, enfin, n’est pas oubliée : alors qu’un tiers des étudiants renoncent à des soins faute de moyens financiers, les FJT multiplient les activités de bien-être, les propositions sportives et les actions de prévention (alimentation, drogues, sécurité routière…). En 2012, la résidence La Tournette, à Annecy (Haute-Savoie), a bénéficié d’un financement de l’Etat dans le cadre d’un appel à projet du Programme national pour l’alimentation pour mettre en œuvre des ateliers destinés à promouvoir l’autonomie des jeunes dans la préparation des repas. « L’alimentation permet d’aborder quantité de thématiques : la santé, bien sûr, mais aussi la consommation, la diversité culturelle, l’implication dans un collectif, le respect d’un cadre… », explique Stéphanie Louvart, conseillère en économie sociale et familiale au sein de l’établissement.

Crise oblige, nombreuses sont les structures qui, comme à La Tournette, ont renforcé leur équipe avec des travailleurs sociaux – éducateurs spécialisés (plutôt sur le volet emploi) et conseillères en économie sociale et familiale (sur les volets budget et alimentation). « Nos structures conservent néanmoins leur approche globale en pariant sur le fait que l’acquisition de l’autonomie passe par de multiples voies qui ne se réduisent ni au logement, ni à l’emploi ni à la santé », rappelle Nadine Dussert. Les actions dédiées à la culture et à la citoyenneté, qui existent depuis la naissance des FJT, sont toujours très présentes via des débats, des projections de films, l’implication dans des festivals… « Ces dynamiques de projet sont extrêmement importantes pour mobiliser les jeunes », ajoute la directrice de l’UNHAJ.

APPROCHE GLOBALE

Le réseau Habitats Jeunes continue également à défendre la participation des jeunes. « Cela fait partie de notre identité historique : les établissements avaient des conseils de la vie sociale bien avant que la loi 2002-2 ne les rendent obligatoires ! », précise Nadine Dussert. L’union a développé toute une série d’outils pour recueillir le point de vue des jeunes et accroître leur capacité d’action. A Bordeaux, où l’offre de logement social adapté reste largement en dessous des besoins, Habitats Jeunes Le Levain, devenu maître d’ouvrage, construit des logements en associant les jeunes à leur conception. Parmi leurs demandes pressantes : un accès numérique individuel et des habitats personnalisables. Deux exigences en général prises en compte dans le plan de modernisation du parc de logements du réseau (voir page 29).

Autre constante : le brassage social, indispensable à la socialisation et au dé­veloppement d’une conscience citoyenne. Une grande attention est portée à la présence, au cœur des établissements, d’espaces communs et conviviaux (salles de détente ou d’activités, cafétéria, restaurant, laverie…) qui facilitent les échanges. « Dans la lignée de l’éducation populaire, nous sommes convaincus que les jeunes peuvent, entre pairs, s’apporter une aide et une connaissance réciproque qui les stimulent », explique Patrick Quinqueton, président de l’UNHAJ. A l’instar de cette jeune auxiliaire de vie sociale endettée, qui, grâce à l’amitié nouée au sein de la résidence avec une jeune huissière, a pu organiser son plan de remboursement. Les FJT favorisent en outre l’ouverture au monde par le biais de rencontres avec des jeunes de nationalités diverses – Le Levain accueille environ 10 % d’étrangers originaires de Chine, de Jordanie, de Colombie, d’Allemagne, d’Angleterre… Dans les Deux-Sèvres, les mini-résidences de l’association « Toits etc. » proposent des places d’aide au logement temporaire (ALT) et de centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). A Lorient, l’un des FJT de l’association Agora-Services offre une autre forme de mixité intergénérationnelle en partageant plusieurs espaces de vie communs (restaurant, potager, patio) avec une résidence pour personnes âgées. « L’intérêt pour les jeunes est moins évident que pour les seniors, même si les instants partagés au quotidien débouchent sur des rencontres souvent enrichissantes », relève toutefois Bruno Chevrier, directeur de la vie résidentielle d’Agora-Services. Un regret pourtant pour Salim Didane : « Bien qu’au cœur de notre projet, nous avons parfois du mal à faire entendre ce parti-pris de mixité tant il est à contre-courant de la société actuelle. »

DÉVELOPPEMENT LOCAL

La démarche transversale du réseau est, en revanche, dans le droit-fil des préconisations formulées en février dernier par le comité interministériel de la jeunesse, qui prône une approche globale des jeunes dans les territoires. « Les projets Habitats Jeunes sont des éléments à part entière du développement local », affirme Nadine Dussert. De fait, le réseau impulse depuis plusieurs années des dynamiques territoriales en réunissant tous les partenaires concernés sur les questions relatives aux jeunes. Pour les élus locaux, l’enjeu est fondamental : « Les jeunes sont déterminants pour l’avenir d’un territoire ; face au vieillissement de la population, ils nous sollicitent pour trouver des solutions de logement attractives », explique Salim Didane.

Reste que, malgré l’augmentation du budget de l’aide à la gestion locative sociale prévue par le projet de loi de finances pour 2014, les coupes dans les finances publiques fragilisent les associations. Bien que leurs ressources principales viennent des redevances versées par les jeunes, elles perçoivent environ 30 % de fonds publics – collectivités territoriales, Etat et caisse nationale des allocations familiales (CNAF). « Nous peinons à faire reconnaître la complexité de notre positionnement et à faire financer certaines actions à leur juste prix », regrette Florian Maillebuau. « Dans le meilleur des cas, nous obtenons des budgets constants », affirme Yann Geindreau. Il se félicite toutefois du soutien du conseil général des Côtes-d’Armor qui a fait de la jeunesse une priorité. Ce n’est pas le cas partout : si la CNAF continue à soutenir le volet socio-éducatif qui fait la spécificité des FJT, certains conseils généraux ont réduit, voire supprimé, leur aide.

Les associations viennent toutefois d’obtenir de réelles avancées sur un autre plan : grâce à l’adoption à l’unanimité en première lecture au Sénat d’un amendement gouvernemental au projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR), elles devraient conserver leur régime d’autorisation, alors qu’elles étaient dans une situation d’insécurité juridique depuis leur « oubli » par la loi « hôpital, patients, santé et territoires » de juillet 2009 (3). « C’est une avancée indéniable, se fécilite Salim Didane. Reste à trouver une procédure d’autorisation (appel à projets ou autre) qui soit la plus adaptée au regard de la participation des FJT à l’aménagement du territoire, à l’insertion professionnelle, au développement de l’apprentissage et, plus largement, à la socialisation des jeunes, qui ne se limite pas, en tout cas, aux problématiques du handicap, de la dépendance et de l’autonomie inscrites dans les schémas régionaux d’organisation médico-sociale. » Des discussions sont en cours en ce sens avec la DGCS. L’UNHAJ souhaiterait que le gouvernement en profite pour réaffirmer clairement les missions des FJT. « Ce qui compte, c’est que le projet d’établissement reste la matrice des structures : c’est la condition pour qu’elles puissent évoluer en fonction des besoins des jeunes et des territoires. Aujourd’hui, l’accent doit être mis sur l’emploi, demain peut-être sur autre chose », martèle Nadine Dussert.

Des profils variés

Stagiaires, apprentis, étudiants, en recherche d’emploi, salariés, en fin de parcours d’aide sociale à l’enfance ou encore en aménagement de peine, les jeunes accueillis sont originaires de la région, d’un autre département ou d’un pays étranger.

La plupart viennent de leur propre initiative mais, dans certains cas, ils sont orientés par les missions locales ou les services sociaux. La moitié ont entre 20 et 25 ans. 53 % sont en formation ou en cours d’insertion professionnelle, 32 % sont salariés, 11 % en recherche d’emploi. 16 % ont des revenus supérieurs à 1 065 € par mois, 20 % de moins de 300 € par mois. Près de la moitié vivaient chez leurs parents avant d’arriver dans leur logement.

Histoire d’un changement de nom

En avril 2007, l’Union des foyers et services pour jeunes travailleurs (UFJT) devient officiellement l’Union nationale pour l’habitat des jeunes (UNHAJ). Même si, à l’oral, c’est encore souvent « FJT » qui est utilisé, le symbole est d’importance : « Le foyer reste, certes, très souvent central dans nos projets, mais d’autres solutions ont été développées qui participent chacune à élargir les réponses. En outre, le terme de foyer faisait passer l’équipement avant le projet comme si le logement suffisait à habiter véritablement un territoire. Enfin et surtout, les mots “jeunes travailleurs” ne correspondaient plus à la réalité du public accueilli, marqué par une forte porosité entre les situations : étudiants, salariés, en recherche d’emploi… », explique Nadine Dussert, directrice de l’UNHAJ. De fait, depuis leur essor entre la fin du XIXe siècle et l’après-Seconde Guerre mondiale, les FJT ont bien changé : à l’époque, ces structures créées par des congréga-tions religieuses, des grands patrons, des associations d’éducation populaire ou des syndicats offraient toit et couvert aux jeunes ruraux migrant vers la ville pour travailler dans l’industrie. La parenthèse était brève du fait d’une accession rapide à l’autonomie : travail, mariage, logement s’enchaînaient promptement. Dès les années 1970, la montée du chômage a grippé la machine : depuis, la socialisation ne passe plus seulement par le travail et l’autonomie a été différée… Reste à savoir si la nouvelle appellation ne contribue pas à brouiller un peu plus la lisibilité de cet outil multiforme.

Notes

(1) Le prix moyen de la redevance mensuelle est de 390 € pour un studio. Avec l’APL, le reste à charge est en moyenne d’environ 130 €.

(2) Créée en 1955, l’union, qui représente 5 000 bénévoles et 5 000 salariés, regroupe 330 personnes morales (pour la plupart des associations mais aussi quelques centres communaux d’action sociale et fondations) qui accueillent, informent et orientent 200 000 jeunes par an dans l’accès au logement et proposent 50 000 logements en FJT ou en diffus.

(3) Qui avait omis les FJT dans la procédure d’appel à projets.

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