Chaque mois, 1,1 million d’allocataires de l’assurance chômage – indemnisés ou non – exerçaient une activité réduite en 2011, relève une récente étude de l’Unedic. En « constante progression depuis 1995 », cette pratique a même augmenté de 34 % entre 2008 et 2011, une évolution « symétrique à celle du marché du travail durant ces dernières années » (croissance des contrats courts, du temps partiel…). Les allocataires en activité réduite ont des revenus moyens supérieurs à ceux ne déclarant aucune activité. Ainsi, en 2011, ils percevaient en moyenne un revenu mensuel (allocation + ressources professionnelles) supérieur de 34 % aux allocations versées à ceux n’exerçant aucune activité : soit 1 469 € contre 1 093 €. Sur la période 1995-2011, « au sein de l’activité réduite », les allocataires non indemnisés ont bénéficié de revenus supérieurs à ceux qui ont pu cumuler allocations et revenus professionnels (1 559 € contre 1 365 € par mois en 2011).
Enfin, note l’Unedic, entre 1995 et 2001, la rémunération d’activité et les allocations de chômage représentaient des montants analogues (en moyenne, respectivement 51 % et 49 %). Depuis, la part des allocations de chômage dans le revenu total a augmenté et est passée à 52 % en 2011.
La croissance continue de l’activité réduite recouvre des réalités et des publics différents – Octobre 2013 – Disp. sur