La Fédération internationale des associations de personnes âgées (FIAPA) devait présenter, le 24 octobre à Bruxelles, un projet de Convention internationale relative aux droits des personnes âgées devant les ministres des affaires étrangères et des affaires sociales des 28 Etats membres de l’Union européenne (1). « Souvent oubliées dans les prises de décision sociétales, les personnes âgées sont, de par leur âge, plus sujettes aux discriminations », argumente-t-elle, tout en appelant, non pas à la création de « droits spécifiques » pour ce public mais à la « réaffirmation de leurs droits ». Ce projet de convention comprend plusieurs articles destinés à « réintroduire les adultes âgés dans la vie de la société ». Il s’agirait notamment de « supprimer la barrière de l’âge », qui « n’est pas un problème, à la différence de la perte de capacité », et de permettre « l’accès à des ressources propres décentes » à toutes les personnes âgées.
Le texte invite également chaque Etat à prévoir « une convergence des législations entre les champs du vieillissement et du handicap » et à consacrer des moyens pour lutter « contre l’isolement social » et « contre la précarité » des personnes âgées. La FIAPA n’oublie pas le rôle des aidants. Plusieurs articles sont consacrés au « droit à la dépendance d’autrui » : l’un invite à mettre en place un dispositif de suivi et de soutien du proche aidant et un autre insiste sur l’importance « des compétences spécifiques et de la déontologie » de la part des services d’aide professionnels.
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