Afin de décharger les terrains de stage de l’obligation de gratifier les étudiants en travail social et qu’ils ont du mal à assumer (voir notre interview ci-contre), la FNAS-FO, qui veut interpeller la direction générale de la cohésion sociale, et l’ONES (Organisation nationale des éducateurs spécialisés) réclament une refonte du système. Il s’agirait de créer un fonds spécifique – abondé par l’Etat, les agences régionales de santé, les conseils généraux et les communes – et d’en confier la gestion aux centres de formation ou à un organisme paritaire. Cette solution proche du modèle mis en place pour les infirmières – qui, lui, fonctionne – avait déjà été proposée par les représentants des centres de formation, sans succès. Elle a toujours le soutien de certains directeurs d’école et reste une piste que n’exclut pas a priori l’Unaforis. Laquelle est décidée « à sauvegarder le dispositif de l’alternance avec des stages longs, non coupés pour contourner l’obligation de gratifier ».
Côté terrain
En bref – Un fonds spécifique pour la gratification ?
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