Je me trouvais à l’époque en Algérie et ces événements ont fait irruption par le prisme de la télévision. Je ne pensais pas me lancer dans une telle recherche, mais j’ai éprouvé la nécessité de participer au discours collectif en faisant entendre d’autres voix, celles des jeunes. Je voulais comprendre le pourquoi de leur colère. Or quelque chose manquait dans les explications données jusque-là. On ne parlait pas de la dimension subjective des événements. Les études sociologiques, aussi bonnes soient-elles, ne suffisaient pas pour comprendre les motivations intimes de cette jeunesse, ce qui pouvait la propulser dans des actes apparemment incompréhensibl
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