Recevoir la newsletter

Accès à la culture : de réels progrès… mais insuffisants

Article réservé aux abonnés

Bon nombre d’initiatives se développent pour ouvrir les bâtiments et l’offre culturels aux publics handicapés. Mais du chemin reste à parcourir pour favoriser la mixité des pratiques artistiques avec les personnes valides et pour valoriser leur potentiel créatif.

Respirer les effluves des clous de girofle ornant un collier berbère, se laisser bercer par des chants de séduction peuls, toucher les nervures d’un totem de bois exotique… Le musée du quai Branly, à Paris, s’appuie sur les sens pour s’adapter aux besoins de tous les visiteurs, quel que soit leur handicap (auditif, visuel, moteur ou mental). Sa politique globale d’accessibilité a d’ailleurs été récompensée cette année par le prix « Patrimoine pour tous », décerné par le ministère de la Culture et de la Communication (1). Depuis une dizaine d’années, la rue de Valois et les établissements culturels se sont saisis de la question de l’accueil des personnes en situation de handicap. Créée en 2001, la Commission nationale culture et handicap (CNCH), co-présidée par le ministre de la Culture et son homologue chargé des personnes handi­capées, se veut un lieu de consultation et de dialogue avec les associations représentatives du handicap et le milieu culturel et artistique (2). Une vingtaine d’institutions parisiennes et franciliennes (musées, théâtre, opéra…) forment quant à elles depuis 2003 la Réunion des établissements culturels pour l’accessibilité (RECA), qui organise des groupes de travail et des échanges de bonnes pratiques (3).

« UNE FORTE MOBILISATION »

La loi du 11 février 2005 sur la citoyenneté et l’égalité des chances est venue donner un cadre de référence et un coup d’accélérateur à ces initiatives. « Elle ne comporte pas de chapitre dédié à la culture mais elle nous sert de feuille de route », souligne Sandrine Sophys-Véret, chargée de mission « culture et handicap » au ministère de la Culture et de la Communication. L’accessibilité concerne le cadre bâti – malgré des freins liés à la préservation du patrimoine –, mais aussi l’offre culturelle et les pratiques artistiques en amateur (4). « Le processus est désormais bien enclenché dans tous les champs, assure Sandrine Sophys-Véret. La loi a créé une forte mobilisation. »

A Paris, la Cité des sciences et de l’industrie fait figure d’établissement pionnier. Dix personnes forment la délégation à la qualité d’usage et l’accessibilité. « Notre volonté est de proposer la même offre culturelle, dans les mêmes lieux et au même moment, quelles que soient les déficiences », explique Hoëlle Corvest, chargée de mission accessibilité à la Cité des sciences et de l’industrie et experte auprès d’autres établissements. Pour y parvenir, les personnels ont dû apprendre à bâtir une culture commune autour du handicap. « Au début, les relations ont été assez complexes entre les équipes chargées de l’accessibilité et les programmateurs d’expositions qui avaient l’habitude de fonctionner dans une créativité propre à la population valide », confie-t-elle. La Cité des sciences dispose aujourd’hui d’une série de dispositifs adaptés à tous les types de handicaps. Illustrations, sous-titrages systématiques et langues des signes pour la déficience auditive, présence systématique également d’éléments concrets et immersifs pour le handicap mental, usage du toucher et de l’odorat, recours aux commentaires sonores et audio-description pour le handicap visuel… « Nous utilisons largement le son qui est une ressource très riche, ajoute Hoëlle Corvest. C’est assez magique de faire entendre le chant des dunes, la frayeur d’un banc de crevettes ou encore un lapin qui rêve… »

Une muséologie innovante qui profite à l’ensemble des visiteurs. « On tient beaucoup à la notion d’accessibilité universelle, précise Sandrine Sophys-Véret. Ces aménagements ne doivent pas représenter une niche mais un confort d’usage et d’accès aux œuvres pour l’ensemble de la population. » Jean-Louis Garcia, président de la Fédération des APAJH (Associations pour adultes et jeunes handicapés), estime d’ailleurs que ces équipements, parfois coûteux, devraient être considérés comme un investissement plutôt que comme une charge. « Nous sommes dans un pays qui vieillit et quand on travaille sur la vision, l’audition et la mobilité réduite, on facilite aussi l’accès des personnes âgées. Ces investissements ont donc des conséquences positives pour tout le monde » (5).

CINÉMA POUR TOUS

Réunir plutôt que séparer, c’est également le credo de l’association « Ciné-ma différence », qui propose depuis 2005 des séances de cinéma ouvertes à tous, mais adaptées aux personnes autistes, polyhandicapées ou souffrant de troubles du comportement. « Celles-ci sont généralement stressées par les lieux nouveaux et par le fait de rester assises sans parler ou d’être plongées dans le noir d’un seul coup, explique Catherine Morhange, directrice et co-fondatrice de « Ciné-ma différence » (6). Notre projet est né de cette volonté de lutter contre l’exclusion sociale et de montrer que le partage de la culture n’est pas si compliqué. » Lors de ces séances, mensuelles ou bimestrielles, tout est aménagé pour faciliter l’adaptation aux salles obscures : lumières qui s’éteignent progressivement, son peu agressif, absence de publicités ou de bandes annonces, information préalable du public et enfin accueil chaleureux par des bénévoles. Munis de gilets jaune fluo et de lampes de poche, ces derniers restent présents dans la salle durant toute la séance et peuvent apaiser un spectateur stressé ou le faire sortir un moment.

Née à Paris, l’initiative a essaimé dans 24 villes et a déjà réuni 37 000 spectateurs autour de 600 films. Selon la directrice, ces séances « sereines et conviviales », permettent de rassurer les accompagnateurs des personnes handicapées. « C’est un moyen de retrouver le plaisir de sortir en famille, sans peur que cela se passe mal. Ils sont alors mieux préparés à suivre des séances de cinéma ordinaires », souligne-t-elle. Les personnes handicapées représentent quant à elles un nouveau public pour le cinéma. « Elles font preuve d’une grande sensibilité à la qualité de l’œuvre, aux images et aux sons, commente Catherine Morhange. Il y a des réactions magnifiques pendant les séances : un jeune homme qui mime le galop devant Fanfan la tulipe, un autre qui roucoule devant le décolleté d’une comédienne célèbre… » Côté programmation, l’association veille à s’adapter aux âges, capacités et intérêts des spectateurs. « Il n’est pas question de les infantiliser ou de les sous-estimer, prévient la directrice. Mais nous ne proposons pas de films trop longs. On souhaite aussi diffuser des films qui sont dans l’actualité car c’est une façon d’être inclus dans la société. »

Néanmoins, pour Thierry Nouvel, directeur général de l’Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis), « un pas reste à franchir pour que les personnes handicapées puissent être mêlées à des groupes de pratique artistique ». De plus en plus de projets, notamment en direction des jeunes, portent pourtant ce souci de mixité. Au théâtre national de Chaillot, une enseignante a été mise à disposition par le rectorat de Paris pour développer des partenariats avec les hôpitaux de jour, les établissements médico-sociaux et les classes accueillant des élèves handicapés. « Nous avons élaboré des parcours artistiques adaptés mais, au fil du temps, nous nous sommes aperçus que les grou­pes d’élèves handicapés avaient peu d’occasions de rencontrer d’autres élèves, explique Patricia Signoret, professeur-relais chargé de l’accueil des publics en situation de handicap. D’où notre décision de les placer en situation de faire ensemble avec des élèves issus de l’enseignement général. » Depuis l’an dernier, un projet commun à tous les élèves mêle spectacles, pratique régulière de la danse, rencontres avec des artistes et moment festif final (7). L’idée est de s’appuyer sur l’expérience artistique pour créer du lien. « Il passe beaucoup plus de choses par le corps que par le langage, poursuit l’enseignante. Cette mixité entre valides et non valides engendre un changement des mentalités au sein des communautés éducative comme artistique. »

Réflexion similaire dans le département de l’Hérault, où un projet associant des classes d’écoles élémentaires et des classes pour l’inclusion scolaire (CLIS) a été initié par l’inspection académique et le centre-ressources Molière de Pézenas, spécialisé dans l’éducation artistique (8). Objectif ? Développer la sensibilité artistique et culturelle des enfants, améliorer leur maîtrise de la langue et promouvoir l’inclusion des élèves handicapés. Tout au long de l’année scolaire, un binôme d’enseignants (d’une classe et d’une CLIS) mène un projet culturel (théâtre, danse, musique, poésie, littérature…) en composant des ateliers mixtes ponctués de rencontres avec des artistes et aboutissant à la présentation d’un travail commun. « Il s’agit de mettre en valeur les potentialités des élèves handicapés et non de dégager leurs manques », souligne Pierre Pagès, enseignant et responsable du centre Molière. Ce projet, baptisé « CLIS-Classe », a déjà concerné 24 classes en trois ans. Ses promoteurs espèrent former au fil du temps des enseignants relais, capables de mener d’autres projets culturels incluant des élèves handicapés.

FORMER LES PROFESSIONNELS

Le pôle artistique de l’Institut national supérieur de formation et de recher­che pour l’éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés (INS-HEA) s’attache à valoriser ces pratiques auprès des enseignants spécialisés. « Notre objectif, c’est de diversifier les activités artistiques conduites avec les élèves et de ne pas se cantonner, dans le meilleur des cas, à la musique ou à l’art visuel », explique Patricia Sigwalt, l’une des formatrices. Des modules permettent aux enseignants d’expérimenter toutes sortes d’activités (écriture créative, danse, théâtre…), sur des thématiques peu conventionnelles comme le blanc, le silence, les odeurs ou les rythmes. « C’est un moyen de stimuler l’audace d’essayer chez les élèves handicapés et de les aider à s’engager davantage comme acteurs de leurs créations. » La relance de l’éducation artistique et culturelle à l’école engagée par la ministre de la Culture prévoit d’ailleurs la participation des élèves en situation de handicap.

Au-delà des murs de l’école, le milieu médical cherche lui aussi à offrir aux enfants malades ou handicapés un accès à la culture. A Lyon, par exemple, l’hôpital psychiatrique du Vinatier, le Conservatoire et le Centre de formation des musiciens intervenants (CFMI) travaillent de concert pour permettre aux enfants hospitalisés en pédopsychiatrie de suivre des ateliers d’éveil musical. « Cela faisait plusieurs années que des musiciens intervenaient dans ces services, raconte Anne-Marie Bastien, du CFMI. Mais un phénomène d’usure avait été constaté, notamment parce que ces derniers ne se sentaient pas très à l’aise dans le cadre thérapeutique. » Pour réduire ce « choc des cultures » entre soignants et artistes, le conservatoire leur propose désormais une formation commune, tandis qu’une convention signée entre les trois partenaires en 2012 fixe les rôles de chaque intervenant. « Ce dispositif d’éveil au son est différent d’un groupe thérapeutique à médiation musicale, précise Anne-Marie Bastien. Il permet au musicien de pouvoir considérer ces jeunes comme des enfants et non comme des patients. » Les équipes médicales apprennent, de leur côté, à s’ouvrir davantage. « Les services de psychiatrie sont souvent clos sur eux-mêmes, notamment pour des raisons de confidentialité, précise Anne-Marie Bastien. Il a fallu franchir des barrières pour pouvoir assister à ces séances musicales pour en faire l’évaluation. Mais au final les soignants ont bien vécu ces visites. » A moyen terme, l’objectif du projet, baptisé « Tisseurs de sons », serait d’emmener les enfants à des concerts, d’effectuer de courtes sorties dans des écoles de musique et, si leur état ne le permet pas, d’organiser des spectacles au sein de l’hôpital.

Le conservatoire de Caen mène, lui aussi, une politique volontariste, à travers son centre de ressources régional handicap musique-danse-théâtre, né en 2010 (9). Sa première mission consiste à former les professeurs de musique à l’accueil d’élèves en situation de handicap et à accompagner les établissements d’enseignement artistique bas-normands souhaitant s’engager dans une telle démarche. « On leur montre que certains instruments sont particulièrement adaptés, comme l’orgue sensoriel », illustre Laurent Lebouteiller, professeur de musique et coordinateur au centre de ressources. Seconde mission : offrir, au sein même du conservatoire, un cursus adapté aux élèves handicapés, sous la forme de cours individuels ou d’accueil collectif. « Nous proposons deux cycles de quatre ans, durant lesquels l’évaluation est davantage formative que normative, poursuit-il. Il est important que ces élèves fréquentent les mêmes lieux de culture que les personnes valides. Le conservatoire ne doit pas être réservé à une élite. » Le centre promeut également la création d’œuvres musicales mêlant sur scène artistes handicapés et valides, susceptibles d’être empruntées et remontées par d’autres structures.

LIBÉRER LA CRÉATIVITÉ

Ces différents projets ouvrent la voie à des formations et des métiers nouveaux. « On assiste à une extension des compétences des professionnels de la culture », constate Frédéric Reichhart, responsable du master « conseiller en accessibilité » au sein de l’INS-HEA. Celui-ci vise à former des cadres dotés d’une vision globale du handicap dès la conception d’un projet, notamment dans le champ culturel, « pour qu’ils puissent, par exemple, prévoir une formation du personnel à l’accueil des personnes handicapées. Car l’intervention humaine compte autant qu’une rampe d’accès ou un ascenseur. » Des programmateurs d’expositions aux agents d’accueil des musées en passant par les ouvreurs des théâtres, chaque maillon de la chaîne est concerné. « Nous sommes face à un marché de l’accessibilité culturelle », observe Frédéric Reichhart. Et au passage d’une logique de bénévolat et de charité à une logique de professionnalisation.

Si les progrès sont réels, la créativité et l’expression artistique des personnes handicapées restent encore à valoriser. « On occulte un peu trop cet aspect-là, pointe Jean-Louis Garcia, président des APAJH. Pourtant, c’est une question fondamentale : quand on écoute le pianiste Michel Petrucciani, on oublie complètement son handicap, tout comme on tombe dans le ravissement devant les sculptures de Camille Claudel qui souffrait de handicap psychique. On risque de passer à côté de potentiels si l’on se préoccupe davantage de l’écorce que du contenu. » C’est aussi la conviction du comédien Pascal Parsat, qui a monté à Paris une école de théâtre accessible à tous, personnes handicapées ou non, appelée « O clair de la lune ». Forte de 350 élèves, elle propose plusieurs niveaux de pratique, allant de l’initiation et la pratique amateur à la formation professionnelle. Les cours de théâtre, prodigués par des comédiens avec des groupes d’élèves réduits (12 au maximum), visent tous la même exigence : « Nous voulons développer l’esprit critique, l’autonomie et l’appropriation de codes et d’usages pour libérer la créativité, poursuit le comédien. Il n’est pas question d’enfermer nos élèves dans leur handicap. Ils bénéficient ici d’un regard neuf et c’est souvent pour eux une bouffée d’air. » Depuis son ouverture en 2004, 75 personnes en situation de handicap ont pu faire du théâtre leur métier. « Je mène un travail de résistance vis-à-vis des politiques, des administrations et des publics qui ne voient pas assez où sont leurs richesses, affirme Pascal Parsat. Si nos élèves ne deviendront pas tous des artistes, ils auront au moins le choix de le devenir… ».

Références

→ Le ministère de la Culture et de la Communication édite une collection de guides pratiques de l’accessibilité – Disponibles sur http://goo.gl/eBmeVi.

→ Née en 1985, l’association Cemaforre, devenue en 2011 Pôle européen de l’accessibilité culturelle, propose des ressources documentaires, des formations, de conseils et une assistance sur www.cemaforre.asso.fr.

→ L’Unapei a édité un guide pratique intitulé Accès aux pratiques artistiques et culturelles, à destination des associations et des établissements et services médico-sociaux – A commander sur www.unapei.org (11 € + 1,83 € de frais de port).

→ L’association Accès culture propose des outils d’accès au spectacle vivant (théâtre, opéra) pour les personnes déficientes sensorielles (audiodescription, surtitrage…) sur www.accesculture.org.

Deux métiers pour relier culture et handicap

Un dispositif expérimental, parrainé par le ministère délégué aux personnes handicapées et baptisé « Handicap-Culture-Emploi », a été lancé en 2013 dans trois régions : l’Ile-de-France, la Picardie et le Nord-Pas-de-Calais (10). L’idée est de faciliter l’accès des personnes handicapées à la culture en permettant à des associations et établissements du secteur médico-social de recruter en contrat aidé des professionnels de la culture formés à cette mission.

Deux fiches de postes ont été créées en lien avec Pôle emploi pour faciliter leur recrutement.

Le métier de médiateur culturel consiste à « faciliter les relations entre mondes du handicap et de la culture », explique Céline Poulet, directrice générale adjointe de la Fegapei (Fédération nationale des associations gestionnaires au service des personnes handicapées et fragiles), l’une des organisations partenaires du projet, soutenu par Malakoff Médéric (11). Ce médiateur aura pour mission de porter au sein de l’établissement les projets personnels de la personne et d’aller chercher des événements correspondant à ses besoins, tout en sensibilisant le milieu culturel.

La fonction d’accompagnateur culturel, consiste à accompagner physiquement les personnes en situation de handicap à une exposition, un spectacle, etc.

Des modules de formation spécifiques, conçus avec des personnes en situation de handicap, ont été prévus, comme comprendre la cartographie des établissements médico-sociaux, la politique du handicap, faire émerger les attentes des personnes, évaluer leurs compétences et leurs aptitudes…

Notes

(1) Ce musée accueillait, les 27 et 28 juin dernier, un colloque international « Handicap, éducation artistique et culturelle », organisé par l’INS-HEA. Les actes seront disponibles sur www.inshea.fr.

(2) Cette commission doit se réunir d’ici à la fin de l’année 2013 – www.culture.gouv.fr/handicap/commission.html.

(3) La RECA possède quatre groupes de travail portant sur l’emploi des personnes handicapées dans les établissements culturels, la promotion des offres culturelles adaptées aux personnes handicapées, l’apport des nouvelles technologies et l’évaluation des offres et dispositifs adaptés.

(4) L’accessibilité concerne aussi les établissements d’enseignement supérieur du ministère de la Culture (écoles d’art, d’architecture, etc.).

(5) Depuis neuf ans, les APAJH décernent des trophées de l’accessibilité. Dernier primé en 2012 : la maison Victor-Hugo à Paris dans la catégorie « école et culture ».

(6) www.cinemadifference.com.

(7) Sur la saison 2012/2013, 300 élèves, dont un tiers en situation de handicap mental ou psychique, bénéficient de ce dispositif.

(8) www.centreressourcesmoliere.fr.

(9) www.caenlamer.fr/conservatoire/CRRHMD.asp.

(10) Contact : Benjamin Oppert, chef de projet – hceinfos@gmail.com.

(11) Avec l’Agapsy, l’Alefpa, la FEHAP, la FISAF et Handidactique I=MC².

Décryptage

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur