« La situation des Roms préoccupe toute l’Union européenne, cependant […] aucune contrainte n’est imposée aux Etats membres. » Dans un rapport publié le 4 octobre consacré à l’intégration des Roms en Europe (disp. sur www.assemblee-nationale.fr), la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale estime que Bruxelles devrait prendre l’initiative d’actions prioritaires d’amélioration des conditions de vie de cette population dans son pays d’origine, en relation avec les Etats concernés. L’Union européenne devrait également, toujours selon les députés, inciter certains Etats membres, « compte tenu des fonds européens qui leur sont versés », à mettre en œuvre une politique d’intégration plus efficace de leurs populations rom. Dénonçant par ailleurs la lourdeur et la complexité des circuits de financement mobilisables pour l’intégration des Roms, la commission plaide pour une simplification des procédures et souhaite que les crédits soient rendus plus accessibles, « quitte à renforcer les contrôles sur les actions menées, en cours et a posteriori ». Enfin, signalons que les députés invitent les populations rom elles-mêmes à « organiser leur représentation en mode associatif, de façon à constituer des interlocuteurs identifiés pour les autorités publiques ».