Quatre syndicats – la Fédération CGT des services publics, le Snuclias (union de syndicats des agents des collectivités locales, des ministères de l’Intérieur [préfectures], des Affaires sociales et des Finances)-FSU, SUD collectivités territoriales solidaires et la Fédération autonome de la fonction publique territoriale – ont appelé à la mobilisation des travailleurs sociaux, le 8 octobre à Paris, à l’occasion du colloque organisé par le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale, le Centre national de la fonction publique territoriale et la Fédération nationale des centres de gestion de la fonction publique territoriale sur le thème « quelles évolutions pour la filière sanitaire et sociale de la FPT ? ». Les organisations syndicales ont rendu public un manifeste qui revient sur la perte de sens du travail social et invite à « d’autres réponses » à la paupérisation et au creusement des inégalités. Le texte réclame la reconnaissance des diplômes de niveau II au grade de la licence en même temps que l’accès des assistants sociaux, éducateurs spécialisés, éducateurs de jeunes enfants et conseillers en économie sociale et familiale à la catégorie A de la fonction publique.
Selon Hervé Heurtebize, secrétaire national du Snuclias-FSU, « plus de 1 200 personnes », venues de plusieurs régions, se sont jointes à la manifestation. Une délégation a été reçue par les présidents du Centre national de la fonction publique territoriale, du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale et de la Fédération nationale des centres de gestion de la fonction publique territoriale. « Les échanges ont été sereins », rapporte-t-il, même si, sans surprise, les syndicats n’ont pas reçu de réponse à leurs revendications. Leur objectif est désormais de se mobiliser dans la perspective des « états généraux du travail social », dont la déclinaison territoriale doit se dérouler tout au long de l’année 2014. « Nous allons nous réunir début novembre pour réfléchir aux perspectives d’élargissement du mouvement et aux modalités de notre prise de parole », précise Hervé Heurtebize.