Autre sujet abordé lors de la manifestation : la pénurie des stages. Des étudiants en travail social étaient présents dans la délégation reçue le 8 octobre pour alerter sur les difficultés liées à l’extension de l’obligation de la gratification à tous les secteurs privés et publics (1).
Le 8 octobre, différentes mobilisations ont également eu lieu dans plusieurs instituts de formation, à Reims, Montpellier, Poitiers…, auxquelles l’ONES (Organisation nationale des éducateurs spécialisés) avait apporté son soutien. Une chose est sûre, face au désengagement des structures d’accueil, la grogne des étudiants n’est pas près de s’éteindre. Les élèves de l’Institut régional du travail social à Talence (Gironde), en grève le 9 octobre, devaient reconduire leur mouvement le 11 octobre et n’excluaient pas de descendre dans les rues de Bordeaux. A Nantes, ils devaient se réunir le 10 octobre pour décider d’une manifestation nationale. Très inquiète également, la FNEJE (Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants) veut interpeller les représentants des collectivités (communes, communautés, départements et régions) sur une situation de plus en plus explosive.
(1) Voir ASH n° 2827 du 4-10-13, p. 18.