doit être « discuté en amont article par article avec les organisations représentatives concernées », réclame la CGT (PJJ, pénitentiaire et Syndicat national des chancelleries et services judiciaires) dans un courrier adressé à la garde des Sceaux le 27 août. Le syndicat juge trop imprécises les récentes annonces de la ministre sur la « contrainte pénale » (jusqu’ici « peine de probation ») et s’inquiète de l’insuffisance de moyens humains et budgétaires pour accompagner la réforme. Celle-ci « a déjà trop tardé et reporter en 2014 l’examen au Parlement est impensable », ajoute-t-il. La CGT formule également ses attentes dans un courrier adressé le même jour au Premier ministre, dans lequel il déplore le choix « de saucissonner les textes concernant la Justice, renvoyant ainsi aux calendes grecques la refonte de l’ordonnance de 45 concernant la justice des mineurs ».
Côté terrain
En bref – Le projet de réforme pénale
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