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Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité est reparti à la hausse

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La relative stabilité du nombre de demandeurs d’emploi sans activité de mai dernier ne s’est pas maintenue. En effet, selon les derniers chiffres de la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) (1), le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (2) est reparti à la hausse en juin avec 14 900 nouveaux inscrits, soit une progression de 0,5 % par rapport à mai, et a encore augmenté en juillet de 0,2 % (+ 10 % sur un an) pour s’établir à 3 285 700. Dans les catégories B et C, après une baisse respective en juin de 1,5 % et de 0,4 %, le nombre de chômeurs est également reparti à la hausse en juillet : + 3,2 % et + 2,9 % (soit + 8,5 % et + 6 % sur un an). Au total, catégories A, B et C confondues, 4 851 900 chômeurs étaient inscrits sur les listes des demandeurs d’emploi en juillet en métropole, soit une augmentation de 1,1 % par rapport aux chiffres de juin (eux-mêmes en hausse de 0,1 % par rapport à mai) et une hausse de 9 % sur un an.

Le nombre de chômeurs en catégorie A de 50 ans et plus et de ceux âgés de 25 à 49 ans a légèrement crû, respectivement de 0,6 % et de 0,3 % en juillet (+ 0,9 % et + 0,5 % en juin, + 15,1 % et 9,1 % sur un an), tandis que celui des demandeurs d’emploi de moins de 25 ans a baissé de 0,8 % (- 0,3 % en juin, - 6,9 % sur un an).

Par ailleurs, le nombre d’inscrits à Pôle emploi en catégories A, B et C depuis un an ou plus a augmenté de 1,7 % en juillet (+ 1,4 % en juin, + 16,4 % sur un an) et celui des personnes inscrites depuis moins de un an de 0,7 % (+ 4,4 % sur an) après une baisse de 0,8 % en juin.

Les entrées à Pôle emploi dans ces trois catégories, après une baisse de 1,5 % en juin, ont augmenté de 7,7 % en juillet (+ 3 % sur un an). Tous les motifs d’entrée sont en hausse (fin de contrat à durée déterminée, fin de mission d’intérim…), sauf celui du licenciement économique (- 3,1 %). Quant aux sorties des listes des demandeurs d’emploi en catégories A, B et C, elles étaient en baisse de 2,3 % en juillet (- 3,2 % en juin, + 2,7 % sur un an). Les sorties pour reprise d’emploi déclarées ont progressé de 0,5 % (- 4 % en juin). Celles pour radiation administrative, après une forte hausse en mai (+ 19,9 %), continuent d’augmenter (+ 10,2 % en juillet et + 8,4 % en juin).

Le nombre des offres d’emploi collectées par Pôle emploi s’accroît de 0,8 % en juillet après une diminution de 6,4 % en juin (- 17 % sur un an). Quant au nombre d’offres d’emploi satisfaites, il a diminué de « manière inhabituellement forte », en juin, avec une baisse de 21 % (- 33,9 % sur un an), relève la DARES. Ce net recul s’explique en partie par l’anticipation de la nouvelle procédure de clôture automatique des offres, mise en œuvre à compter de juillet 2013 (3) et qui a pu retarder les clôtures des offres au mois de juin, explique-t-elle. Et, à partir de juillet, la mise en œuvre de cette procédure entraîne la suppression du concept des « offres satisfaites ».

A noter, enfin, que 775 700 demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B et C avaient en juillet un droit payable au revenu de solidarité active, soit 16,4 % des chômeurs de ces trois catégories (comme en juin).

Notes

(1) Dares Indicateurs n° 052 – Août 2013 ; n° 046 – Juillet 2013 – Disp. sur www.travail-emploi.gouv.fr.

(2) La plupart des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi sont tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi. Certains sont sans emploi (catégorie A), d’autres ont exercé une activité réduite d’au plus 78 heures au cours du mois (catégorie B) ou une activité réduite longue de plus de 78 heures (catégorie C).

(3) Jusqu’ici, Pôle emploi devait, avant de « clôturer » une offre, s’informer du résultat obtenu (poste pourvu ou non). Désormais, une majorité d’offres d’emploi sont gérées directement par les employeurs, du début à la fin, Pôle emploi se contentant d’assurer la diffusion des offres sur le site www.pole-emploi.fr et la possibilité pour les candidats de postuler directement en ligne. Cette nouvelle procédure rend, par conséquent, obsolète la notion d’« offres satisfaites » par Pôle emploi. Plus précisément, un courrier est adressé à l’employeur, à une date convenue avec lui, pour s’assurer de l’état d’avancement du recrutement. L’employeur est invité à contacter Pôle emploi ou à renseigner son espace recruteur. En l’absence de réponse de sa part dans les huit jours ouvrés, l’offre est automatiquement clôturée et le besoin en recrutement considéré comme satisfait.

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