S’exprimant le 17 juillet lors d’un colloque sur les gens du voyage organisé à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur a apporté son soutien à l’idée de mécanismes coercitifs pour forcer les maires à créer des aires d’accueil pour les gens du voyage mais aussi à celle, en contrepartie, de permettre aux édiles qui ont construit une aire d’accueil d’obtenir plus facilement du préfet l’évacuation des campements illicites. Les deux figurent dans une proposition de loi que le député (PS) de Loire-Atlantique, Dominique Raimbourg, devrait défendre cet automne. Manuel Valls a également indiqué qu’il souhaitait confier à des parlementaires une mission spécifique sur le sujet des grands rassemblements, une des principales causes de conflit entre communes et gens du voyage. Avec pour objectif de « construire un cadre stable et pérenne, nécessaire pour anticiper et préparer ces événements de grande ampleur, qui peuvent bouleverser momentanément la vie des habitants dans les territoires concernés ».
Côté cour
En bref – Accueil des gens du voyage
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