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Des travailleurs presque ordinaires

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Entrez côté « Reportage », et vous accéderez à une multitude de vidéos de une à dix minutes qui présentent les membres du personnel des Ateliers de l’ETAI – établissement et service d’aide par le travail (ESAT) situé à Villejuif (Val-de-Marne) –, leurs moniteurs d’ateliers et leurs missions quotidiennes. Optez pour le côté « Enquête », et vous pourrez consulter l’article « On ne fait plus la charité en ESAT », qui détaille l’histoire des centres d’aide par le travail (CAT) devenus ESAT en 2005. Ce webdocumentaire Travailler en ESAT, l’ordinaire protégé – lauréat du 2e prix Santé et Citoyenneté organisé par Novartis sur le thème « Handicap et société : mieux vivre ensemble » – offre deux portes d’entrée et une richesse infinie de témoignages sur ces 135 travailleurs qui exercent des activités manuelles de sous-traitance pour l’industrie automobile, la parfumerie ou la presse ainsi que l’entretien d’espaces verts. Une carte interactive représentant les locaux de l’entreprise permet de circuler dans les espaces et d’accéder à la cafétéria ou encore à des portraits de Karim, de Mohamed, de Marie-Christine, de Jonathan et de Nadine. Cette dernière ne s’épanouit pas à l’ESAT, elle trouve ses tâches trop répétitives. Mohamed, délégué du personnel, aime travailler car il se sent utile. Il a conscience de ses capacités et de ses limites, mais ce qui lui importe, c’est de progresser, et de faire en sorte que l’ESAT ne soit une corvée pour personne. Karim est politisé et encarté. Tout son discours se situe hors les murs, là où la vie est ordinaire. Pour lui, les handicapés en France subissent la même ségrégation que les Afro-Américains aux Etats-Unis jusque dans les années 1960 ! Chaque travailleur handicapé des Ateliers de l’ETAI a une tâche qui correspond à ses capacités. Tous parlent du moment difficile qu’ils ont traversé en 2009, quand la crise économique les a privés d’activité pendant plusieurs semaines. Une entreprise ordinaire… excepté que, cinq heures par semaine, ils suivent des formations, rencontrent le psychologue de l’établissement ou la conseillère en économie sociale et familiale pour apprendre à gérer l’argent qu’ils gagnent.

Travailler en ESAT, l’ordinaire protégé

Justine Salvestroni et Guillaume Gendron – http://esat.djehouti.com

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