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L’UNML réclame un budget à la hauteur des compétences des missions locales

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Des moyens en berne et des responsabilités en hausse. Dans une motion adoptée lors de son assemblée générale du 4 juillet, l’Union nationale des missions locales (UNML) fait état d’une « stagnation, voire une diminution des crédits structurels versés par l’Etat depuis quatre ans au réseau des missions locales » (178,8 millions d’euros en 2013, contre 179,6 millions en 2010) alors qu’est confiée à ces structures la mise en œuvre de dispositifs de plus en plus nombreux : CIVIS (contrat d’insertion dans la vie sociale), emplois d’avenir, accord national interprofessionnel de 2011 sur l’accompagnement des jeunes demandeurs d’emploi et bientôt la « garantie jeunes ». « Ces responsabilités nouvelles sont accompagnées de financements toujours conjoncturels et donc précaires, conduisant les missions locales à une gestion complexe de leurs moyens humains et financiers », ajoute l’organisation. « Les crédits versés au titre de l’allocation CIVIS diminuent de 10 % sur la même période (55 millions en 2010 et 50 millions en 2013) et parallèlement les crédits attribués au titre du Fonds pour l’insertion professionnelle des jeunes et des actions d’accompagnement subissent une baisse de 6 %, passant de 24 millions d’euros en 2010 à 22,6 millions d’euros en 2013. » L’UNML réclame donc « une augmentation structurelle du budget attribué par l’Etat aux missions locales et à leurs associations régionales, pour prendre en compte l’augmentation du nombre de jeunes accompagnés, l’accroissement de leurs responsabilités et la précarisation de leur situation budgétaire et financière ».

Au-delà du renforcement des moyens du réseau, l’UNML préconise la création d’un Conseil national de l’insertion des jeunes « qui aurait vocation à engager la réflexion, la coordination et l’évaluation des politiques d’insertion sociale et professionnelle », y compris celles menées par les collectivités, les partenaires sociaux et les acteurs associatifs. Une proposition qu’elle inscrit dans le cadre des orientations du Comité interministériel de la jeunesse, qui promeuvent la fin de la segmentation des politiques publiques en faveur des jeunes.

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