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Le nombre de demandeurs d’asile frappant à la porte de l’UE a encore augmenté en 2012

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La pression aux frontières extérieures de l’Union européenne (UE) ne diminue pas : en 2012, le nombre de demandes d’asile a augmenté de 9,7 %, en raison essentiellement du conflit syrien, indique Eurostat dans un communiqué publié le 18 juin à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés qui s’est déroulée deux jours plus tard (1).

Selon l’office statistique de l’Union européenne, ce sont 407 300 décisions concernant des demandes d’asile qui ont été prises dans l’Union, dont 274 500 en première instance et 132 800 en appel. Au total, les Etats membres ont accordé la protection internationale à 102 700 demandeurs d’asile (contre 84 700 en 2011). La France, pour sa part, a accordé la protection à plus de 14 000 demandeurs d’asile, principalement d’origine russe. Elle est, avec l’Allemagne, la Suède et le Royaume-Uni, l’un des pays à avoir accueilli le plus grand nombre de bénéficiaires d’un statut protecteur.

Le taux de reconnaissance du statut de demandeur d’asile – c’est-à-dire la part des décisions positives dans le nombre total de décisions – a été de 28 % en première instance : 25 % pour l’octroi du statut de réfugié et de la protection subsidiaire, 3 % pour le statut « humanitaire ». Le taux de reconnaissance a été de 19 % pour les décisions définitives en appel, avec une répartition de 14 %/5 %.

Parallèlement à ces statistiques spécifiques à l’asile, la Commission européenne a publié, le 17 juin, son quatrième rapport annuel sur l’immigration et l’asile (2), dans lequel elle évalue à un peu plus de 316 000 le nombre de personnes qui se sont vu interdire l’entrée dans l’UE en 2012 (- 8 % par rapport à 2011), et souligne que les Etats membres ont procédé au retour de quelque 186 630 ressortissants de pays tiers (environ - 4 % par rapport à 2011). L’exécutif européen y plaide pour une immigration réfléchie et contrôlée, qui pourrait constituer « un moteur de croissance » pour l’UE confrontée au vieillissement de sa population et à des pénuries de main-d’œuvre dans certains secteurs d’activité. L’UE doit donc « veiller à mettre en place des mesures efficaces pour promouvoir l’intégration, avec la participation tant des migrants que des sociétés dans lesquelles ils vivent », insiste la Commission.

Notes

(1) Communiqué disponible sur http://goo.gl/CXYD.

(2) Rapport disponible sur http://goo.gl/1bv1B.

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