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La Lituanie va présider l’Union européenne à partir du 1er juillet dans un contexte social difficile

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Le 1er juillet, la Lituanie prendra la tête du Conseil de l’Union européenne (UE) dans un contexte difficile : la reprise économique de l’UE est fragile, le niveau de chômage est toujours élevé, la confiance des citoyens a baissé et les extrémismes se radicalisent. Il reste en outre moins d’un an aux institutions européennes pour se mettre d’accord sur les dossiers législatifs en cours, avant que les élections européennes du 25 mai 2014 ne viennent chambouler l’équilibre politique.

Dans ce contexte, la Lituanie se concentrera sur un triple objectif : la création d’une Europe « crédible, croissante et ouverte ». Plus concrètement, elle s’attachera à parvenir à un accord avec le Parlement européen sur le budget de l’UE pour la période 2014-2020 et la répartition de cette enveloppe entre les différents programmes. En matière sociale, ces programmes sont notamment le Fonds social européen, le Fonds européen d’aide aux plus démunis ainsi que le programme pour le changement social et l’innovation.

En ce qui concerne les dossiers législatifs, Vilnius devra notamment gérer les réclamations des ministres de l’Intérieur allemand, autrichien, britannique et néerlandais, déjà auteurs d’une lettre à la Commission européenne, en faveur de plus de sanctions contre les abus du « tourisme des allocations sociales ». La présidence lituanienne devra en outre se saisir d’une série de dossiers liés à la sécurité, à l’immigration et à la justice, comme le projet de « frontières intelligentes » qui porte sur l’enregistrement des entrées et des sorties des étrangers dans l’espace Schengen sans contrôles aux frontières intra-européenne. Enfin, elle héritera des dossiers bloqués, transmis de présidence en présidence : la directive sur le congé de maternité et celle contre les discriminations. La première divise en effet les institutions sur la durée du congé, le montant des prestations et l’introduction d’un congé de paternité. La seconde, qui traite plus particulièrement de l’égalité de traitement entre les personnes sans distinction de religion ou de convictions, de handicap, d’âge ou d’orientation sexuelle, est rejetée par principe par plusieurs Etats membres.

La Commission, de son côté, présentera une série d’initiatives législatives : elle compte ainsi publier en septembre (soit avec un an de retard) son acte législatif sur l’accessibilité destiné à promouvoir l’instauration et l’harmonisation de normes d’accessibilité. Elle devrait présenter ensuite son cadre de qualité pour les stages, dans la mesure où les partenaires sociaux ne sont pas parvenus à se mettre d’accord. Parallèlement, elle présentera deux études d’impact : la première portera sur la possibilité d’étendre à six mois au moins (au lieu de trois aujourd’hui) les allocations de chômage versées à un demandeur d’emploi parti tenter sa chance dans un autre pays de l’UE. La seconde s’attaquera à la difficile question du temps de travail, après l’échec des négociations entre les partenaires sociaux.

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