La revue de l’Observatoire international des prisons Dedans dehors s’interroge sur l’expression en prison. Parce qu’ils sont accusés et condamnés, les détenus ne sont plus considérés comme crédibles et légitimes à s’exprimer. Quand leur parole ou leur revendication est interdite dans ses formes pacifiques, négociées, démocratiques, elle prend souvent des formes plus extrêmes. « Plusieurs groupes de travail et études sur la violence en prison ont ainsi préconisé de développer la possibilité d’expression, à l’intérieur des murs et avec l’extérieur, sans être entendus par les pouvoirs publics à ce jour », regrettent les auteurs, qui reviennent dans ce dossier sur les différentes mesures concernant la liberté d’expression et questionnent Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté.
« Expression en prison : la parole disqualifiée » – N° 79 – Mars 2013 – OIP section française : 31, rue des Lilas – 75019 Paris – Tél. 01 44 52 87 90 – 7,50 €.