Dans une note du 14 mai, le secrétaire général du Haut Conseil à l’intégration (HCI) a demandé à ses services de plancher sur les « problématiques particulières » rencontrées par les « familles monoparentales immigrées et descendantes directes d’immigrés ».
Lesquelles, comme les autres familles monoparentales, cumulent des difficultés d’ordre social « mais sont en plus isolées et ont plus fréquemment des difficultés à acquérir leur autonomie ». Les travaux devront être engagés sous plusieurs angles, avec notamment une « approche statistique » de la question, une approche « par communauté culturelle » mais aussi une approche sociale, laquelle « devra sans doute être la plus développée ». Benoît Normand y voit l’occasion, pour le HCI, de « s’interroger pour la première fois, d’une part, sur les réponses apportées par les travailleurs sociaux à ces situations, et, d’autre part, sur l’éventuel développement d’un travail social spécifique dans notre pays à l’instar d’autres pays européens ». Un avis d’une cinquantaine de pages sur le sujet est attendu « pour le dernier trimestre prochain » afin de figurer dans le rapport annuel de l’institution.