Le dépistage de la trisomie 21 à l’aide d’un séquençage de l’ADN fœtal présent dans le sang maternel « constituerait un progrès du point de vue éthique », a estimé le Conseil consultatif national d’éthique dans un avis rendu public le 25 avril. Il permettrait en effet, explique-t-il, de diminuer le nombre de prélèvements invasifs (amniocentèse notamment) et de fausses couches liées à ces actes. Les limites à la mise en place progressive de ce test, en première intention, chez l’ensemble des femmes enceintes sont donc plus d’ordre technique, organisationnel et économique (coût actuellement très élevé), souligne l’institution. Pour le conseil, sa mise en place nécessiterait d’assurer une égalité d’accès sans condition de ressources au moyen d’une prise en charge du test par la solidarité nationale, ainsi qu’une information et un accompagnement de qualité.
Côté cour
En bref – Trisomie 21
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