Réunie en congrès à Grenoble, du 22 au 24 mars, l’Union syndicale de la psychiatrie réclame « une autre stratégie nationale de santé mentale ». Elle exige à nouveau l’abrogation de la loi du 5 juillet 2011 sur les soins sans consentement, et non sa simple révision. Le Conseil constitutionnel, qui a censuré deux de ses dispositions, a imposé, en effet, une réforme partielle du texte d’ici à octobre 2013. Le syndicat réclame « une refondation » de la contrainte aux soins « basée sur l’intervention du juge systématique, initiale et permanente ». Il invite le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France et tous les acteurs intéressés à l’élaboration d’une plateforme commune sur le sujet.
Côté terrain
En bref – Santé mentale
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