en cas de placement des enfants continue de susciter des protestations. Après le secteur associatif et le Syndicat des médecins de protection maternelle et infantile (voir ASH n° 2804 du 5-04-13, page 15), cinq organisations syndicales (le Syndicat des avocats de France, Solidaires, le Syndicat de la magistrature, la FSU et la CGT) s’insurgent contre la proposition de loi adoptée le 28 mars en première lecture par les sénateurs. « Il s’agit d’une rupture politique très importante qui marque une méconnais ? sance grave du droit d’une part et de la sociologie des familles concernées d’autre part », opposent les organisations.
Elles soulignent que bon nombre de placements sont directement liés à l’aggravation de la crise économique et sociale. « Les familles à la rue voient leurs enfants placés : leur retirer les allocations ne favorisera pas l’accès au logement. »