est « préoccupant », selon l’étude Abena réalisée par l’Institut de veille sanitaire (InVS) sur le profil, l’alimentation et l’état nutritionnel de ces publics. « Même si les effets de l’aide alimentaire devraient permettre à ses bénéficiaires de maintenir une santé nutritionnelle, les contraintes de leurs conditions de vie entraînent des effets délétères », pointe-t-elle, constatant une forte prévalence de l’obésité, de l’hypertension artérielle, du diabète, de l’anémie… Elle révèle aussi que pour de nombreux types d’aliments (pâtes, riz, farine, conserves, lait), l’aide alimentaire est « la principale source d’approvisionnement » de la moitié des bénéficiaires. En outre, la fermeture de certaines structures à des périodes de l’année reste une « difficulté importante à surmonter pour les usagers », note-t-elle.
Côté terrain
En bref – L’état de santé des usagers de l’aide alimentaire
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