Recevoir la newsletter

Animation : signature d’un accord de branche sur la prévention des risques psychosociaux…

Article réservé aux abonnés

Un accord relatif à la prévention des risques psychosociaux, incluant le stress au travail, a été conclu le 15 février dernier dans la branche de l’animation. D’ores et déjà applicable aux structures membres du Conseil national des employeurs associatifs, il le sera pour toutes les autres structures entrant dans le champ de la convention collective nationale de l’animation du 28 juin 1988 après la publication au Journal officiel de son arrêté d’extension.

Les objectifs poursuivis

L’accord de branche se fixe pour objectif de développer les bonnes pratiques en ce qui concerne le stress dans sa dimension collective et/ou liée à l’organisation du travail. Il entend également augmenter la prise de conscience et la compréhension du stress au travail par les structures, les salariés et leurs représentants. Autre objectif : proposer des modes d’organisation, de gestion du personnel et de comportements collectifs visant à supprimer ou, à défaut, réduire les facteurs de stress. Les structures de la branche sont en outre appelées à mettre en place des procédures adaptées pour accompagner les situations individuelles « critiques » ou des situations qui marqueraient des dysfonctionnements dans les relations hiérarchiques ou collatérales.

Identifier, prévenir et traiter les risques professionnels

Une première partie de l’accord est consacrée à l’identification des risques psychosociaux et de stress professionnel. Ainsi, explique le document, « les risques psychosociaux, dont l’origine est multifactorielle, surviennent, entre autres, lorsqu’il y a un déséquilibre entre les contraintes organisationnelles, psychologiques, physiques auxquelles un travailleur peut être exposé, dans le cadre de son activité professionnelle, et les moyens dont il dispose pour y faire face. [Ils] peuvent générer du stress dont les effets ne sont pas uniquement de nature psychologique. Ils peuvent affecter également la santé physique, le bien-être de la personne, tant en interne qu’en dehors de l’entreprise, et son aptitude professionnelle. » L’accord présente à titre d’exemple une liste non exhaustive de facteurs pouvant créer du stress (promiscuité trop importante dans l’environnement de travail, dépassements excessifs et systématiques d’horaires, contact avec des publics « difficiles », formation insuffisante, manque de reconnaissance professionnelle…).

Une deuxième partie de l’accord détaille les mesures de prévention, d’élimination ou de réduction du stress au travail, déclinées en deux phases : évaluation, d’une part, information et sensibilisation, d’autre part.

Enfin, l’accord aborde, dans une troisième partie, le traitement des situations de risque en vue d’« y remédier dans les plus brefs délais ». Il propose ainsi une série de mesures pour la gestion des « situations de crise », telles que la mise en place d’une cellule d’assistance et d’écoute tenue par un organisme extérieur, des audits sur les situations de travail réalisés par des ergonomes ou des psychologues du travail ou encore l’affichage des coordonnées d’assistantes sociales et de plateformes de psychologues.

Veille juridique

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur