n’ont pas été satisfaites en février, principalement par manque de places, révèle le nouveau « baromètre 115 hivernal » de la FNARS, qui porte sur 37 départements (hors Paris). Si la majorité (42 %) des demandes sont formulées par des familles (en hausse de 72 % en un an), pour qui le recours à l’hôtel augmente, la situation des personnes seules se dégrade également. Parce que le dispositif d’urgence ne s’adapte pas à la détérioration de la situation sociale, « les non-attributions explosent, avec une hausse de 80 % » en un an, explique la FNARS. Alors que « les arbitrages sur les projets de sortie de l’hiver demeurent inconnus à ce jour », les départements s’inquiètent, selon elle, des solutions qui pourront être trouvées à la fin du mois de mars. De son côté, Cécile Duflot, ministre du Logement, a réaffirmé le 5 mars qu’« aucune personne hébergée dans un centre d’urgence ne serait remise à la rue » à la fin de la période hivernale.
Côté terrain
En bref – La moitié des demandes d’hébergement
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