Au point d’accès au droit (PAD) du XXe arrondissement de Paris (1), certaines femmes viennent parler, enfin, de ce qu’elles subissent depuis quelques mois ou des années, et vider un sac trop lourd à porter. D’autres se présentent pour poser des questions générales en matière de droit de la famille – souvent d’apparence anodine – dans l’attente d’une rencontre qui leur permettra d’exprimer leur souffrance. D’autres encore s’ouvrent du quotidien de leur vie conjugale, presque sans avoir conscience de la gravité des faits qu’elles relatent. Même quand il ne s’agit pas d’une démarche faite en urgence, « je reçois les femmes victimes de violences conjugales sans rendez-vous, tant la notion de “premier pas” est importante », explique Anne-Thalia Crespo, chargée de l’accueil di
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