La charge de travail des salariés des caisses d’allocations familiales (CAF) « est devenue insupportable » et « une décision qui viserait à réduire les effectifs […] serait de nature à embraser le réseau des CAF ». C’est un véritable cri d’alarme que lance le conseil d’administration de la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) dans un courrier adressé le 6 mars à la ministre délégué chargée de la famille, Dominique Bertinotti. Les administrateurs de la caisse considèrent que « la stabilisation a minima des effectifs de la branche famille constitue donc un prérequis » et conditionne le bon déroulement de la négociation – en cours – de la prochaine convention d’objectifs et de gestion que la caisse doit conclure avec l’Etat. Autre inquiétude de la CNAF : le budget de son fonds national d’action sociale. « Une revalorisation qui ne serait pas a minima à la hauteur de ce que l’on a connu pour la période 2009-2012 signifierait un abandon d’un ou plusieurs objectifs pour lesquels nos organismes se sont engagés » (petite enfance, soutien à la parentalité, centres sociaux…), préviennent les administrateurs. En février dernier, la CNAF avait déjà réclamé des moyens pour assurer ses missions (voir ASH n° 2795 du 1-02-13, page 8).
Côté cour
En bref – Cri d’alarme de la CNAF
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