L’APF (Association des paralysés de France) a participé aux groupes de travail préparant le projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République (1). Elle se dit « profondément déçue » que le texte ne réponde pas à la circulaire du 14 septembre 2012 du Premier ministre, qui invitait l’ensemble des ministères à prendre en compte les situations de handicap dans chaque projet de loi (2).
L’APF suggére donc des propositions d’amendements au projet. Elle souhaite que le texte précise que les élèves rencontrant des difficultés dans l’acquisition du socle commun d’apprentissage des connaissances et des compétences « reçoivent des aides et bénéficient des adaptations nécessaires à la poursuite de leur formation ». Elle demande également que le projet de loi rappelle la responsabilité des départements, qui ont en charge les collèges et leur matériel d’enseignement, ainsi que des régions, qui assurent le fonctionnement des lycées, des établissements d’éducation spéciale et des établissements d’éducation maritime, dans la mise en œuvre de « l’accessibilité universelle ».
Enfin, elle souhaite que le conseil supérieur des programmes puisse formuler des propositions sur les « possibilités d’adaptation et d’aménagement pour les élèves à besoin particulier ». Pour l’association, une école inclusive « s’adapte aux besoins des élèves » et non l’inverse.