réclame toujours, dans une lettre ouverte au ministre de l’Intérieur, l’abrogation du décret du 8 juillet 2011 transposant les dispositions européennes relatives à la possibilité pour les organisations non gouvernementales de visiter les lieux de rétention administrative. L’Observatoire, qui juge les conditions fixées trop limitées, se désespère de voir poursuivre le dialogue engagé depuis septembre dernier avec le ministère. Il demande que toutes les associations de défense des droits des étrangers aient un droit d’accès aux lieux de rétention pour en garantir la transparence, indépendamment des missions d’information et d’assistance associative assurées par ailleurs. La plupart des associations compétentes ayant refusé de solliciter une habilitation dans le cadre du décret critiqué, les personnes retenues « demeurent privées du droit de regard de la société civile ».
Côté terrain
En bref – L’Observatoire de l’enfermement des étrangers
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