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Les enfants, premières victimes de la pauvreté et de l’exclusion sociale dans l’UE

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Les enfants sont davantage menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale que le reste de la population, selon un rapport publié le 26 février par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Cette tendance se vérifie dans la plupart des Etats membres, y compris en France où 23 % des enfants de moins de 18 ans étaient exposés au risque de pauvreté en 2011, contre 20,1 % des adultes (18-64 ans) et 11,5 % des plus âgés (65 ans et plus).

Les personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale sont celles qui soit sont confrontées à un risque de pauvreté, soit se trouvent en situation de privation matérielle grave, soit vivent dans des ménages à très faible intensité de travail. En 2011, 24,2 % des citoyens européens (et 27 % des enfants) étaient touchés par au moins une de ces trois formes de pauvreté ou d’exclusion sociale. C’est en Bulgarie (52 %), en Roumanie (49 %), en Lettonie (44 %), en Hongrie (40 %) et en Irlande (38 % en 2010) que les enfants étaient les plus affectés. A contrario, les plus faibles proportions étaient enregistrées en Suède, au Danemark ainsi qu’en Finlande (16 % chacun), suivis par la Slovénie (17 %), les Pays-Bas (18 %) et l’Autriche (19 %). Avec un taux de 23 %, la France arrive en onzième position de ce classement, sous la moyenne européenne.

Eurostat a par ailleurs identifié une série de facteurs qui influent sur la pauvreté des enfants, parmi lesquels le niveau d’éducation des parents. L’étude constate ainsi que près de la moitié (49,2 %) des enfants dont les parents ont un faible niveau d’éducation (c’est-à-dire ont suivi au plus le premier cycle de l’enseignement secondaire) étaient exposés au risque de pauvreté dans l’UE en 2011, contre 22 % pour les enfants ayant des parents avec un niveau d’éducation intermédiaire et 7 % pour ceux ayant des parents avec un niveau d’éducation élevé. La France ne fait pas exception : 52,5 % des enfants ayant des parents à faible niveau de scolarité étaient menacés de pauvreté en 2011 (contre 5,7 % pour les enfants ayant des parents à haut niveau de scolarité). L’office statistique a en outre étudié les phénomènes de pauvreté en lien avec les types de ménages (parents isolés et/ou familles nombreuses), leur intensité de travail et leur origine géographique. Sans surprise, il conclut que les enfants les plus à risque en 2011 étaient ceux dont les parents sont nés dans un autre pays que celui de leur résidence actuelle, ont une faible intensité de travail et/ou sont considérés comme isolés.

[Communiqué de presse Eurostat n° 28/2013 du 26 février 2013, disp. sur http://goo.gl/UhYIS]
Notes

(1) Rapport disponible en anglais sur http://goo.gl/Jhvoy.

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