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Y a-t-il un pilote dans l’EPIDE ?

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Chargé d’assurer l’insertion sociale et professionnelle de jeunes en difficulté, l’Etablissement public d’insertion de la Défense (EPIDE) est adapté à certains jeunes très désocialisés. Mais son coût ainsi que sa discipline d’inspiration militaire ne font pas l’unanimité. Ce dispositif hérité de la droite survivra-t-il longtemps ? Les tutelles tergiversent.

Et si l’EPIDE n’en finissait plus de payer le passage en force qui a présidé à sa création par ordonnance en août 2005 ? Chargé de dispenser une formation générale ainsi qu’un accompagnement vers l’emploi à des jeunes volontaires en très grande difficulté dans le cadre du programme « Défense 2e chance », il avait été imposé à l’époque par Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense, à son homologue de l’Emploi et de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo. Lequel va accepter de financer le dispositif, mais avec des réticences et en traînant les pieds.

C’est que l’EPIDE, inspiré du service militaire adapté (SMA) qui existe outre-mer, n’est pas à la tête de centres de formation ordinaires. Bien que civils, ces derniers s’appuient sur une discipline calquée sur l’armée avec internat, horaires fixes (lever à 6 h 30, coucher à 22 h 30), participation aux tâches quotidiennes, pratique sportive soutenue et règlement à respecter mais aussi port de l’uniforme (non militaire mais visant à gommer toute distinction sociale), marche au pas, lits au carré, apprentissage de La Marseillaise et rassemblement au garde-à-vous avec lever du drapeau une fois par semaine.

De sa genèse expéditive dans le giron militaire, l’EPIDE a, en outre, hérité de nombreux dysfonctionnements. Après un référé en février 2008 (1), la Cour des comptes enfonçait le clou, trois ans plus tard, en rappelant sa « mise en œuvre dans des conditions d’improvisation, au mépris des règles de bonne gestion » (2). « Ce nouveau dispositif est sorti de nulle part, sans aucune négociation avec les acteurs de l’insertion des jeunes, se souvient Annie Jeanne, présidente de l’ANDML (Association nationale des directeurs de missions locales). Malgré un cahier des charges difficile à remplir, le ministère de la Défense a acheté et loué des terrains et des infrastructures à tour de bras dans des délais très courts. Les crédits que nous réclamions depuis des années pour l’insertion des jeunes étaient soudain étrangement disponibles. »

Les réserves à son endroit sont d’autant plus vives que l’implantation des centres, majoritairement situés en zone rurale, ne répond « à aucun plan d’ensemble […] alors que la proximité des jeunes à accueillir et des emplois à leur procurer aurait dû conduire à les implanter en zone urbaine », note encore la Cour des comptes. « Surdimensionné », le montage mis en œuvre pour gérer le patrimoine impose, par ailleurs, à l’EPIDE public de « lourdes contraintes » en matière de rentabilité.

Depuis le référé de 2008, de nombreux efforts ont été réalisés. Bien qu’avec beaucoup de retard, un contrat d’objectifs et de moyens a finalement été conclu pour la période 2009-2011, mettant un coup d’arrêt aux prévisions initiales démesurées. Le montage pour la gestion du patrimoine immobilier de l’EPIDE a été revu dans un sens moins contraignant en matière de rentabilité. Par ailleurs, trois petits centres de formation ruraux de la région Rhône-Alpes ont été fermés au bénéfice d’un grand établissement situé en banlieue lyonnaise. Enfin, une nouvelle équipe a pris la tête de l’établissement (remplacée en octobre 2011 par une autre) avec l’idée de laisser une place plus large à une intervention sociale classique – ce qui n’a d’ailleurs pas mis fin aux réactions très contrastées vis-à-vis du modèle éducatif proposé (voir page 31).

TROP CHER ?

Il n’empêche, de multiples difficultés demeurent. En tête de liste : le coût. Si le prix annuel d’une place a baissé depuis 2008 se stabilisant un peu en deçà de 40 000 €, il reste néanmoins extrêmement élevé en comparaison d’autres dispositifs d’insertion : le coût moyen d’un jeune suivi par une mission locale était de 417 € et d’environ 7 000 € par une école de la deuxième chance en 2008 (3). « En proportion, l’EPIDE est un investissement énorme », commente Annie Jeanne. D’autant que certains centres sollicitent en sus les missions locales « pour utiliser des aides financières de droit commun, notamment pour le transport des jeunes qui retournent chez eux le week-end ou, plus exceptionnellement, pour un accès au logement », souligne Christine Rannou, directrice de la mission locale de Louviers-Val-de-Reuil, située dans la Seine-Maritime à quelques kilomètres d’un centre de formation. Les syndicats de l’EPIDE pointent, en outre, les nombreuses erreurs de gestion – souvent la conséquence d’une politique des ressources humaines défaillante. Dans un article du 5 octobre 2011, Médiapart relevait notamment que les postes de direction, tant au siège social de l’EPIDE qu’à la tête des 18 centres de formation, étaient en grande partie destinés à « recaser » d’anciens colonels ou généraux en retraite, plus habitués au commandement militaire qu’à la bonne conduite d’établissements civils (4).

Pour le ministère de la Défense, cependant, la comparaison avec d’autres outils de lutte contre le chômage des jeunes n’est pas valable, étant donné « une pédagogie exigeant un taux d’encadrement élevé – avec un encadrant pour deux jeunes – et un accueil des jeunes en internat » (5). « On ne peut pas comparer des poireaux et des carottes, estime également le sociologue Philippe Labbé. Au vu du public accueilli par l’EPIDE, largement désocialisé, il faudrait plutôt comparer son coût à celui d’un centre éducatif fermé, voire au milieu carcéral. » Or, à cette aune, l’EPIDE ne serait pas si cher. Son prix de journée (un peu moins de 90 € par jour) apparaît même étonnament faible par rapport à celui d’un centre éducatif fermé (environ 600 €).

Au-delà de son coût, le faible nombre de bénéficiaires – environ 3 ? 000 jeunes par an (qui tournent sur un peu moins de 2 100 places), alors que les prévisions initiales en prévoyaient 20 000 fin 2007 – au regard des investissements pose question. « Le centre de Val-de-Reuil a une capacité d’accueil de 240 jeunes. Or il n’en reçoit qu’environ 180 », déplore Christine Rannou. « Malgré la débauche de moyens, cela reste une solution marginale qui concerne une poignée de jeunes alors qu’ils sont 1 300 000 en difficulté d’insertion à demander chaque année l’appui des missions locales », observe Annie Jeanne.

Bien qu’il n’ait pas vocation à se substituer aux politiques de droit commun en matière d’insertion des jeunes, comme le rappelait le Conseil économique et social dès 2006 (6), des études internes montrent pourtant que l’EPIDE aurait tout à gagner en efficience s’il augmentait son nombre de places à 5 000, soit plus du double d’aujourd’hui – ce qui permettrait d’accroître la capacité d’accueil de certains petits centres pour un fonctionnement optimal (aux alentours de 150 places) et de mieux mailler le territoire. L’établissement est pourtant loin de prendre ce chemin : avec un budget en baisse d’environ 10 % dans le cadre de la loi de finances pour 2013 (7), la réduction du nombre de jeunes accueillis et le non-renouvellement de contrats d’agents seraient au programme, selon les syndicats, pour éviter une faillite annoncée pour l’automne. Alors que l’insertion des jeunes est une priorité du gouvernement, cette situation est difficile à accepter pour les personnels de l’EPIDE, qui restent nombreux à croire à l’utilité du dispositif. Pour compenser la perte financière, la direction de l’établissement prévoit certes de rechercher des financements alternatifs – notamment par le biais du mécénat. Mais il faudra attendre au moins 2014 pour en voir les fruits…

Pourtant, malgré la situation préoccupante, aucune consigne claire n’émane des tutelles. Après son coup de force initial, le ministère de la Défense est en retrait. Et, à ses côtés, les deux autres ministères – l’Emploi et, depuis 2008, la Ville qui, contre financement, a obtenu d’orienter davantage le dispositif vers les jeunes des quartiers en difficulté – semblent ne pas savoir que faire de cet outil encombrant qui cumule les handicaps et alimente de nombreux fantasmes : au-delà de ses dysfonctionnements, il souffre de son étiquetage politique à droite et de son orientation militaire, quand ce n’est pas, tout simplement, de méconnaissance.

INCERTITUDES SUR L’AVENIR

Révélatrice de ce flottement : l’incertitude qui règne autour du renouvellement du contrat d’objectifs et de moyens censé fixer un cap au dispositif. « Les travaux auraient dû commencer en 2011 mais le gouvernement précédent a préféré attendre l’élection présidentielle », constate Charles de Batz de Trenquelléon, directeur de l’EPIDE, qui, depuis, a soumis au gouvernement plusieurs propositions de scénarios pour son établissement : son redéploiement ; son maintien en l’état ou son arrêt pur et simple. Sans réponse jusqu’ici. Le contrat d’objectifs et de moyens « est en cours d’écriture et fait l’objet d’échanges interministériels », ex ? pliquait-on, fin janvier, au ministère de l’Emploi, qui indiquait « pouvoir le valider dans les semaines qui viennent ». « J’espère qu’on pourra s’entendre avant cet été », observe, de son côté, prudemment Charles de Batz de Trenquelléon. Selon les salariés interrogés, le directeur général serait néanmoins sur la sellette…

Signe peu encourageant pour le devenir de l’EPIDE : le « service citoyen », qui avait ouvert les centres EPIDE aux mineurs délinquants fin décembre 2011 (8), a été suspendu en novembre 2012, faute de crédits. « Ce dispositif, qui nous obligeait à travailler avec les familles, les juges et les éducateurs de la PJJ, fonctionnait pourtant bien et comblait un manque car il existe peu de structures pour les jeunes de 16 à 18 ans qui ont mis un pied dans la délinquance », regrette Estelle Piernas, déléguée syndicale CFE-CGC à l’EPIDE. Conspuée par les socialistes lors des débats parlementaires, cette idée d’un encadrement militaire des jeunes délinquants, défendue par le député Eric Ciotti (UMP), bien qu’elle ait été tout d’abord proposée lors de la campagne présidentielle de 2007 par la candidate Ségolène Royal (PS), n’était sans doute pas défendable par le gouvernement actuel.

UTILE MALGRÉ TOUT ?

Au-delà des considérations idéologiques et politiciennes et en dépit de ces multiples errements, notamment financiers, le dispositif n’est toutefois pas sans intérêt pour une certaine catégorie de jeunes. L’établissement est indéniablement adapté pour beaucoup de ceux qui « ne trouvent pas leur place dans d’autres dispositifs de formation, explique le pédagogue Philippe Meirieu, vice-président (EELV) du conseil régional de Rhône-Alpes, délégué à la formation tout au long de la vie. C’est une parenthèse qui correspond pour eux au besoin de se poser et de travailler dans un cadre sécurisant leur permettant de se projeter dans l’avenir. » « Pour des jeunes en rupture de lien social, pour lesquels l’intervention sociale classique n’a pas de réponse, l’EPIDE peut être une solution de rappel à l’ordre et à la loi », note également Philippe Labbé. Malgré leurs réserves, même Annie Jeanne et Jean-Marie Vauchez, président de l’Organisation nationale des éducateurs spécialisés (ONES), admettent que le dispositif peut être utile dans certains cas : « Certains jeunes trouvent dans ce cadre rigide un aspect rassurant et, dans l’internat, une occasion de rompre avec un environnement hostile », observe la première. « L’idée de prendre des jeunes en rupture de repères pour les restructurer grâce à une institution forte et normative comme l’armée fonctionne parfois très bien : se lever le matin, avoir des activités, se coucher le soir à heure fixe… a en soi des effets positifs », convient le second.

« L’accompagnement global que nous proposons offre au jeune la possibilité d’avoir toujours la même équipe – référent, tuteur, formateur, chargé d’insertion… – pour l’aider durant toute la durée de son parcours, ce qui favorise la construction d’une relation de confiance et permet d’aborder l’ensemble de ses problèmes de façon cohérente », explique Bernard Moinet, directeur du centre EPIDE de Bordeaux, qui souligne la « bonne réputation » de sa structure – un tiers des jeunes y viennent après en avoir entendu parler positivement.

DES RÉSULTATS DISCUTÉS

Les résultats sont néanmoins difficiles à interpréter. Un gros tiers des jeunes quittent leur centre de formation avant la fin du parcours, ce qui ramène à un peu plus de 40 % le taux de sorties positives (en formation ou en emploi) (9). Ce chiffre s’élève cependant à 80 %, si l’on considère uniquement les publics qui vont au bout de leur parcours d’insertion. En désaccord avec la Cour des comptes qui les qualifie de « modestes et très coûteux », Estelle Piernas y voient au contraire « de très bons résultats, compte tenu du public accueilli ». Et de rappeler que, parmi les jeunes qui ne vont pas jusqu’au bout du contrat, certains sont réorientés vers des établissements spécialisés (type ITEP, ESAT ou IMPro) ou ont trouvé une formation ailleurs. En outre, « d’après une enquête sur la situation des jeunes six mois après qu’ils ont quitté le dispositif avant son terme, le taux de sortie positive augmente de près de 10 %, ce qui montre combien l’EPIDE sert souvent de déclic en matière d’insertion, de logement ou d’acquisition de l’autonomie », poursuit Sylvia Skoric, déléguée syndicale UNSA-Défense à l’EPIDE.

Mais si l’établissement joue globalement son rôle en ce qui concerne le volet social et la remise à niveau scolaire, en revanche, sa réussite serait moins évidente sur le plan de l’emploi, estime Christine Rannou : « Certains jeunes se tournent de nouveau vers une mission locale à l’issue de leur parcours pour retravailler leur projet professionnel », observe-t-elle, déplorant le manque ? d’individualisation de la prise en charge. La proportion importante de jeunes qui intègrent l’armée à l’issue de leur parcours (près d’un sur dix) ou qui optent pour les métiers de la sécurité publique (gendarmerie, police) ou privée interroge d’ailleurs sur les choix d’orientation proposés. Ce manque d’ouverture se retrouve d’ailleurs dans la difficulté des centres à travailler avec leurs différents partenaires : « Ce sont de grandes maisons fermées avec lesquelles il est très compliqué d’échanger et d’avoir des informations sur ce que deviennent les jeunes qu’on y envoie », constate Christine Rannou. Du reste, les derniers résultats nationaux seraient en baisse – en raison des difficultés internes à l’EPIDE mais aussi du fait de la montée du chômage et de l’attentisme de certains secteurs, comme le BTP, qui figurent parmi les principaux recruteurs des jeunes sortant des centres.

Pour pouvoir juger de la plus-value de cet outil controversé, encore faudrait-il pouvoir s’appuyer sur une évaluation qualitative. Cela permettrait notamment de vérifier que le dispositif touche bien sa cible, à savoir les jeunes les plus marginalisés. Car s’il s’avérait qu’il concerne « des jeunes pour lesquels la pédagogie du contrat et une socialisation moins musclée sont suffisantes et tout à fait adaptées », il y aurait danger d’une dérive sécuritaire, met en garde Philippe Labbé. Le risque ne semble d’ailleurs pas tout à fait exclu : pour limiter le nombre de départs anticipés, certaines missions locales écartent d’ores et déjà de l’orientation vers un centre EPIDE les profils de jeunes « trop abîmés » dont elles savent qu’ils ne supporteront pas la rigueur du cadre imposé. Or, bien que prévue dans le contrat d’objectifs et de moyens 2009-2011, cette évaluation sociale n’a toujours pas été réalisée. Etant donné la situation incertaine de l’EPIDE, il y a fort à parier que son sort sera fixé avant que les résultats ne soient connus…

Des jeunes qui cumulent les handicaps

Chaque année, le dispositif accueille environ 3 000 jeunes volontaires âgés de 18 à 25 ans sans qualification ni emploi, en retard ou en difficulté sur le plan scolaire, voire en risque de marginalisation. Un peu plus d’un tiers vient de quartiers ciblés par la politique de la ville et certains sont de nationalité étrangère (à condition que leur situation administrative leur permette d’accéder à l’emploi). « Ce sont des jeunes qui cumulent les handicaps : ils ont quitté le système scolaire sans diplôme, ont souvent des problèmes de comportement, d’addiction et de santé cumulés », explique Sylvie Skoric, déléguée syndicale UNSA-Défense à l’EPIDE.

IIs sont orientés majoritairement par les missions locales (une convention de partenariat a été signée entre l’EPIDE et le Conseil national des missions locales en mars 2007), après inscription directement sur le site de l’EPIDE (10) ou lors de la Journée défense et citoyenneté (qui permet d’identifier chaque année environ 60 000 jeunes en difficulté de lecture et d’écriture). Après avoir été convoqués à un entretien de motivation qui inclut une visite médicale, ils signent, lors d’une session d’admission qui a lieu tous les deux mois environ, un contrat avec l’établissement (qui n’est pas un contrat de travail) pour une durée de huit mois (pour 85 % des jeunes), renouvelable jusqu’à deux ans. Internes du dimanche soir (ou du lundi matin) au vendredi après-midi, ils bénéficient de l’hébergement, des cours, de la restauration, d’uniformes et de fournitures gratuits, ainsi que d’une couverture sociale et médicale et d’une allocation de 300 € par mois, dont une part est versée en fin de parcours pour accompagner leur entrée dans la vie active.

De la remise à niveau scolaire à l’insertion professionnelle

Assurée par des formateurs, des enseignants détachés ou d’anciens vacataires de l’Education nationale, la remise à niveau des savoirs fondamentaux, qui s’effectue dans des cours à effectif réduit (15 personnes en moyenne), permet aux jeunes d’obtenir le certificat de formation générale (CFG, ex-certificat d’études), le passeport de compétences informatiques européen (PCIE), le SST (formation au secourisme du travail) et le code de la route. Sous la houlette de chargés d’insertion professionnelle, l’accompagnement professionnel se décline, pour sa part, en une orientation professionnelle (présentation des métiers, stages d’immersion en entreprise…), une formation professionnelle (notamment vers les filières en tension, telles que les services à la personne, le BTP, l’hôtellerie, la restauration, les transports et la logistique) et un suivi pour l’insertion professionnelle qui s’appuie sur des partenariats avec les entreprises et divers ateliers (recherche d’emploi, rédaction du CV…). S’y ajoute un accompagnement social (logement, santé, mobilité…) effectué par des agents dont la plupart ont travaillé au préalable dans les services sociaux de collectivités territoriales.

Notes

(1) Dans ce référé aux ministres de l’Emploi et de la Défense, la Cour avait formulé plusieurs critiques et appelé à un réexamen « sans délai » du dispositif.

(2) Dans son rapport public annuel de 2011 – Disponible sur www.ccomptes.fr.

(3) Selon le rapport « Les missions locales pour l’insertion professionnelle et sociale des jeunes » de l’inspection générale des finances – Juillet 2010 – Disponible sur www.ladocumentationfrancaise.fr.

(4) Intitulé « EPIDE : le fiasco des militaires auprès des jeunes en difficulté ».

(5) Dans sa réponse au rapport annuel 2011 de la Cour des comptes. En fait, l’encadrement est de quatre adultes pour dix jeunes.

(6) Dans son rapport « “Défense 2e chance”, favoriser l’insertion professionnelle des jeunes » – CES, juin 2006 – Disponible sur www.ladocumentationfrancaise.fr.

(7) Le projet de loi de finances pour 2013 prévoit pour le budget de l’EPIDE : 45 millions d’euros du ministère de l’Emploi et 22,894 millions d’euros du ministère de la Ville. Le montant du Fonds social européen n’est pas encore connu mais il devrait être, comme les années précédentes, de 5 à 10 millions d’euros.

(8) Voir ASH n° 2774 du 14-09-12, p. 41.

(9) A titre de comparaison, le taux de sorties positives dans les écoles de la deuxième chance était de 58 % en 2011.

(10) www.epide.fr.

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