Il n’y a eu que 1 569 adoptions internationales en 2012 (- 22 % par rapport à 2011), selon les dernières statistiques du ministère des Affaires étrangères (disp. sur www.diplomatie.gouv.fr). Après avoir connu un pic en 2005 (un peu plus de 4 000 adoptions), le nombre d’enfants étrangers adoptés en France est depuis en constante baisse (à l’exception de l’année 2010 en raison du séisme à Haïti). L’an passé, les principaux pays d’origine étaient la Russie, l’Ethiopie et la Colombie, avec respectivement 15 %, 14 % et 10 % des enfants adoptés, indique le ministère. Et 51 % des adoptions ont concerné des enfants « à besoins spécifiques » (âgés de plus de 5 ans, en fratrie, atteints d’une pathologie). Le contexte de l’adoption internationale devrait encore se durcir à l’avenir alors que le projet de loi « mariage pour tous » prévoit d’ouvrir l’adoption aux conjoints de même sexe. Rappelons que de nombreux pays, notamment la Russie, interdisent l’adoption par les couples homosexuels. Par ailleurs, selon les derniers chiffres de l’Observatoire national de l’enfance en danger, le nombre d’enfants adoptables en France stagne tandis que le nombre d’agréments en vue d’adoption reste élevé (environ 2 300 enfants et 23 000 agréments en 2011).