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RMI-RSA : peu de différences d’accompagnement

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Une étude de la DARES (direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) constate peu de différences dans l’accompagnement des titulaires du revenu minimum d’insertion (RMI) et du reve nu de solidarité active (RSA), ce dernier s’étant substitué au premier en 2009. La DARES a comparé les résultats de l’enquête qu’elle a menée en 2011 auprès des bénéficiaires du RSA entrés dans le champ des « droits et devoirs » – c’est-à-dire ceux dont le foyer dispose de revenus inférieurs au montant forfaitaire garanti par le RSA, soit plus de 51 % des bénéficiaires – avec ceux d’une enquête de la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) réalisée en 2006 auprès des titulaires du RMI.

Après avoir été orienté vers un parcours social, l’allocataire se voit attribuer un référent unique, fonction qui existait déjà pour le RMI. 60 % des bénéficiaires du RMI identifiaient cet acteur contre 52 % des titulaires « droits et devoirs » du RSA aujourd’hui. La raison de cet écart ? Pour la DARES, il s’agit de la longueur des « délais nécessaires à la mise en œuvre du parcours d’insertion rénové dans le cadre du RSA ».

Mais si un quart des allocataires du RSA n’ont pas de référent unique, ils déclarent néanmoins être suivis par un organisme, Pôle emploi pour la moitié d’entre eux, la caisse d’allocations familiales, un centre communal d’action sociale et le conseil général pour les autres. 80 % des bénéficiaires désignant un référent unique estiment que l’organisme a été bien choisi. Globalement, les relations avec le référent unique semblent d’ailleurs satisfaisantes. Et si, d’après l’étude de la DARES, les fréquen ces d’entretien avec ce référent unique sont « un peu plus dispersées » qu’au temps du RMI, les bénéficiaires du RSA semblent un peu plus nombreux à le rencontrer « qu’en 2006 ».

Qu’ils aient un référent unique ou non, plus de 40 % des titulaires du RSA ont signé un contrat. Une proportion proche de celle des allocataires du RMI en 2006 (43 %). Quant aux bénéficiaires du RSA, 46 % d’entre eux ont obtenu au moins une aide spécifique depuis leur entrée dans le dispositif : aide directe à la recherche d’emploi, aux démarches administratives, au traitement d’un problème de santé… Enfin, un quart des titulaires ont suivi au moins une formation mais beaucoup restent demandeurs en la matière, que ce soit pour une remise à niveau professionnelle ou une formation aux outils informatiques.

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