Lors de l’installation, le 12 février, du Comité national pour la bientraitance et les droits des personnes âgées et des personnes handicapées récemment créé (1), Michèle Delaunay et Marie-Arlette Carlotti ont précisé son programme de travail.
Ainsi, la nouvelle instance devra « réfléchir à la façon de prévenir les suicides à domicile, de promouvoir les bonnes pratiques pour une bientraitance active, de clarifier et mieux expliciter les droits des personnes âgées et des personnes handicapées ». Elle devra soumettre des « propositions concrètes et applicables rapidement », ont souligné les ministres déléguées chargées des personnes âgées et des personnes handicapées. En outre, parce que la maltraitance est « multiforme et parfois peu visible », estiment-elles, le comité devra plancher sur les « moyens d’améliorer le dispositif de prévention, de détection et d’intervention, au domicile comme en établissement ».
A la suite de plusieurs décès de personnes âgées ayant échappé à la surveillance des personnels de leurs maisons de retraite, Michèle Delaunay et Marie-Arlette Carlotti demandent également au comité de se pencher sur la question de la « limite entre liberté d’aller et venir et sécurisation des conditions de vie, et notamment de l’usage de dispositifs de géolocalisation à des fins de protection de la personne et de sa liberté de mouvement ».