L’Usgeres (Union de syndicats et groupements d’employeurs représentatifs dans l’économie sociale) salue le « caractère historique » de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier sur la sécurisation de l’emploi (1). Elle se félicite des « avancées » du texte et des « efforts consentis à l’attention des TPE [très petites entreprises] ».
Concernant la généralisation de la couverture complémentaire santé, elle souhaite que le régime soit négocié au niveau des branches, une modalité prévue par l’accord, afin de ne pas laisser les chefs d’entreprise démunis. Sur le temps partiel, l’Usgeres demande que soient clarifiées les possibilités de dérogation à la durée minimale de 24 heures par semaine. En effet, nombre d’emplois associatifs (animateurs périscolaires, intervenants techniques dans les centres sociaux) sont « contraints en termes d’horaires, largement en deçà », à cause de la spécificité de leur activité. Enfin, « l’exclusion explicite des contrats saisonniers et des CDD [contrats à durée déterminée] de remplacement » de la taxation des contrats courts permettra de prendre en compte les contraintes propres à certains secteurs (animation, tourisme social et familial), ce dont l’organisation se félicite.